La setlist de Sleep Token n’est pas qu’une liste de chansons. C’est un rituel en constante évolution, qui révèle toute la puissance de leur œuvre. Nous vous expliquons pourquoi — et surtout, où la trouver. Nous vous indiquons également comment accéder aux playlists YouTube des chansons. Enfin, une digression signée Solveig vous raconte pourquoi un concert de Sleep Token est l'une des expériences les plus fascinantes qu'il nous ait été donné de vivre.
Ce que nous en avons pensé :
→ Chapo/intro :
Nous l’avons compris en les voyant à Paris puis à Londres : la setlist de Sleep Token n’est pas qu’une liste de chansons. C’est un rituel en constante évolution, qui révèle toute la puissance de leur œuvre. Nous vous expliquons pourquoi — et surtout, où la trouver.
Nous vous indiquons aussi comment accéder aux playlists YouTube des chansons. Et nous vous racontons (avec une digression signée Solveig) pourquoi un concert de Sleep Token est l'une des expériences les plus fascinantes qu'il nous ait été donné de vivre.
Nous vous avons préparé le guide ultime des setlists (et playlists) de Sleep Token, disponible en ligne sur le site.
Le mystère de la setlist de Sleep Token : un rituel en évolution 🌌
Il faut l’avouer d’entrée de jeu : entrer dans une salle où Sleep Token s’apprête à officier, c’est accepter de déposer son cartésianisme au vestiaire, juste pour voir jusqu’où Vessel va nous entraîner. La setlist ici n'a rien d'une routine, c'est une incantation, un schéma presque ésotérique conçu pour façonner l'indicible — ce qui se vit, mais ne se nomme pas.
Décryptage des éléments clés d’une setlist typique de Sleep Token
Ce n’est pas un hasard si les concerts récents s’ouvrent souvent sur « Look to Windward » et referment le cercle avec des titres comme « Euclid » ou « The Night Does Not Belong To God ». Chaque choix de morceau agit comme une pièce du puzzle émotionnel, soigneusement orchestré par Vessel lui-même. On navigue entre les époques du groupe, mais chaque transition semble répondre à un rite connu de lui seul. Un adepte croisé à Londres en 2024 m'a confié : « La vraie magie, c’est que même si tu connais la tracklist par cœur, Vessel y insuffle l’inédit chaque soir. »
« Chaque setlist est une œuvre mutante : ce que vous croyez figé ne l'est jamais vraiment. Vessel tisse à travers chaque séquence une narration secrète qui échappe même aux plus acharnés worshippers. »
L’importance de la structure : du calme à l’explosion
La dynamique suit un crescendo millimétré — d’abord des nappes feutrées (« Atlantic », « Emergence ») puis des montées grondantes (« Vore », « Alkaline ») jusqu’à la déflagration totale avec « The Summoning » ou « Hypnosis ». L’expérience n’est jamais linéaire : l’énergie se contracte puis explose, ménageant ces moments suspendus entre deux silences, où tout devient possible et le public retient sa respiration. Ces respirations sont calculées à outrance ; peut-être trop parfois ? Oui, il m’est déjà arrivé de ressentir une frustration devant tant de maîtrise – on aimerait parfois que le chaos prenne le dessus.
Les chansons incontournables qui font vibrer la foule
Certains titres sont devenus la colonne vertébrale du rituel live. « The Offering », « Alkaline », « Rain », « Hypnosis »... Impossible d’imaginer un concert sans leur présence tant ils incarnent l’essence cathartique du collectif Sleep Token. Ces morceaux portent littéralement la foule ; j’ai vu des fans pleurer sur « Atlantic », hurler sur « The Summoning » et tomber dans un recueillement quasi religieux lors de « Aqua Regia ».
Les surprises et les raretés : les moments qui rendent chaque concert unique
Il n’est pas anodin que certains soirs surgissent des titres rares comme « Provider », ou encore des improvisations inattendues lors du soundcheck — parfois même des morceaux jamais joués auparavant (qui oserait oublier ce soir à Duluth où « Infinite Baths » est apparu pour la toute première fois ?). Le groupe aime manifestement tester ses propres limites et offrir des perles inédites à ceux qui savent attendre entre deux silences. Ce goût pour la surprise transforme chaque date en objet unique — ce qui fait que rater un show relève presque du sacrilège.
Au fond, la setlist chez Sleep Token dépasse le simple alignement de chansons : elle impose le temps du rituel, distille ses symboles et laisse planer son mystère bien après les dernières notes.
Plongée dans l’univers des chansons de Sleep Token sur YouTube 🎶
Allons droit au but : ignorer YouTube pour suivre Sleep Token aujourd'hui, c'est marcher les yeux bandés dans une cathédrale sans oser lever la tête. YouTube est la plaque tournante pour tout worshipper en quête d'extases sonores et de raretés visuelles. À peine a-t-on effleuré la page officielle du groupe que s’ouvrent déjà des dizaines de playlists, soigneusement composées par d’autres fidèles ou directement par la main invisible de Vessel.
Les playlists officielles et créées par les fans : une mine d’or pour les worshippers
Sur la chaîne officielle de Sleep Token, impossible de passer à côté des playlists comme SLEEP TOKEN - 'Two', ou celle compilant l’intégralité des morceaux majeurs – mais ce sont parfois les playlists DIY des fans (repérées sur Reddit ou en fouillant dans les recommandations) qui révèlent l’or brut : essais live captés à la volée, sets entiers d’une tournée mythique, voire mashups inattendus qui n’auraient jamais dû voir le jour. Osez explorer Sleep Token All Songs Playlist ou même flâner dans les suggestions obscures… Le rituel numérique n’est jamais figé.

Trouver la setlist la plus récente pour les tournées (The Even In Arcadia Tour, The Teeth of God Tour, etc.)
Ce n'est pas anodin : débusquer la setlist du soir demande autant de flair que d’opiniâtreté. Pour la The Even In Arcadia Tour ou The Teeth of God Tour, commencez par éplucher les sites spécialisés comme setlist.fm (qui agrège méticuleusement concert après concert) ; mais le vrai coup d’avance reste d’utiliser sur YouTube des mots-clés précis comme « Sleep Token Live 2025 » ou « Even In Arcadia Full Set ». Résultat ? Vous tombez souvent sur un enregistrement complet à peine quelques heures après le show — et parfois même avant qu’un officiel ne publie quoi que ce soit. L’indépendance du fan n’a jamais été aussi stimulante !
Analyser les performances live : versions YouTube vs expérience en salle
Il faut reconnaître que visionner Sleep Token en direct sur YouTube, c’est incroyable — mais il y a ce frottement, cet écart presque douloureux avec l’énergie brute respirée dans une salle bondée. Les plans rapprochés, les cris étouffés par la compression audio… tout cela « trahit » et sublime à la fois l’intention originelle du groupe. Ce que vous croyez saisir à travers un écran est toujours incomplet : dans la fosse, chaque silence pèse double, chaque montée devient vertige collectif. Pourtant, ces captations vidéo restent précieuses ; elles documentent l’évolution scénique, permettent aux absents de ressentir un peu du rituel.
Les clips officiels qui racontent l’histoire de chaque morceau
Enfin, difficile de nier la place centrale des clips officiels (Calcutta, Emergence, The Summoning) qui distillent visuellement le mythe Vessel. Spoiler : certains indices cryptiques glissés dans ces vidéos échappent encore aux plus érudits — j’ai moi-même découvert trois ans trop tard un motif récurrent caché entre deux plans de « Caramel ». Pour approfondir cette dimension rituelle et narrative, il faut regarder ces clips comme on feuillette un grimoire moderne.
« YouTube révèle le visage multiple du culte Sleep Token : archives vivantes d’une cérémonie éternellement renouvelée… mais jamais tout à fait accessible sans y plonger soi-même. »
Sleep Token en concert : au-delà de la simple performance 🤘

L’expérience sensorielle : lumières, ambiances et communion
Ceux qui s’imaginent qu’un concert de Sleep Token n’est qu’un alignement de chansons n’ont rien compris : l’atmosphère est littéralement palpable. Dès les premières mesures, une vapeur épaisse flotte au-dessus des têtes, distillant une lumière surnaturelle où dominent les éclats bleus quand la douleur affleure, les rouges pour l’agressivité brute, l’or pour le pardon ou la délivrance. On perçoit la densité d’un air chargé d’attente ; le silence pesant juste avant que tout n’explose n’est pas uniquement sonore, il est physique. La synchronisation des éclairages avec chaque inflexion musicale est tellement précise qu’on frôle parfois l’étouffement — c’est voulu ! Le public se tient, tendu vers la scène, dans un état de communion qui ne s’explique pas mais se ressent… l’indicible prend forme collective sous ces spots mouvants.
Le rôle de Vessel : un frontman énigmatique et captivant
Vessel n’a rien du showman classique. Derrière son masque – expression ou absence d’expression ? – il conduit la cérémonie avec un charisme austère. Il bouge peu mais occupe tout l’espace ; chaque geste est pensé comme une offrande à ce rituel partagé. Sa voix, oscillant de murmures désarmants à des hurlements abyssaux, sert de guide initiatique ; c’est un leader spirituel plus qu’une rockstar. Les interactions verbales sont quasi-nulles : un signe discret vers le public suffit à électriser une foule entière. Cette économie de mots renforce son côté énigmatique : Vessel incarne moins un homme qu’une présence supérieure.
L’interaction avec le public : le 'Worship' en action
Il n’est pas anodin que les fans se nomment eux-mêmes « Worshippers ». Ici, le 'Worship' ne relève pas du folklore marketing mais d’une vraie participation rituelle ; chaque refrain repris par la foule prend une dimension chamanique. Les bras levés lors des refrains de « The Summoning », les larmes pendant « Atlantic », toute cette ferveur modifie l’énergie dans la salle — littéralement. Certains témoignages évoquent même des sensations incontrôlables : frissons collectifs, mains tremblantes, regards partagés entre inconnus comme si tous participaient à la même prière secrète.
Les moments forts et anecdotes (à la manière de Solveig)
Entre deux silences spectaculaires à Wembley Arena fin 2023, j’ai vu Vessel interrompre un début d’hymne pour fixer longuement la salle — personne n’osait respirer, certains ont chuchoté que « le temps s’est arrêté là ». Quelques secondes plus tard seulement, quand « Rain » a surgi dans un tonnerre lumineux indigo-orangé, une vague d’applaudissements a traversé la fosse comme un séisme doux — c’était insensé ! Autour de moi, des inconnus sont tombés dans les bras les uns des autres sans raison rationnelle…
Des concerts Sleep Token auxquels j’ai assisté (et je défie quiconque d’en sortir indemne) aucun ne ressemblait au précédent ; chaque soir offre sa faille lumineuse où l’on peut glisser dans quelque chose de plus grand que soi.
Explorer les setlists les plus mémorables de Sleep Token 🌟
Plonger dans l’histoire scénique de Sleep Token, c’est accepter d’écarter la chronologie classique : ici, chaque setlist est une partition mouvante, réécrite selon le désir du rituel. Les fans chevronnés scrutent chaque tournée pour y déceler l’indicible — ces variations qui témoignent du souffle créateur du collectif.
Les setlists des tournées récentes : The Even In Arcadia et The Teeth of God
Les deux dernières épopées live, The Even In Arcadia Tour (2025) et The Teeth of God Tour, se distinguent par leur sélection raffinée et l’intégration de nouveaux rituels. Parmi les incontournables : « Look to Windward », « The Offering », « Vore », « Hypnosis », « Alkaline »… mais quelques ajouts (« Provider » en live, ou le retour de « Emergence ») prouvent que rien n’est figé. Les retraits surprennent parfois : certains soirs sans « Rain » ni « Aqua Regia » créent une tension palpable dans la salle.

Chanson | The Even In Arcadia Tour | The Teeth of God Tour |
---|---|---|
Look to Windward | ✅ | ✅ |
The Offering | ✅ | ✅ |
Vore | ✅ | ✅ |
Hypnosis | ❌ | ✅ |
Alkaline | ✅ | ✅ |
Provider | 🔁 | ✅ |
Rain | ✅ | ❌ |
Aqua Regia | 🔁 | 🔁 |
✅ Présente / 🔁 Occasionnelle / ❌ Absente
Entre deux silences, c’est cette évolution organique qui garde le public sur le qui-vive — jamais sûr du prochain coup d’éclat.
Les classiques des premières années : un aperçu des débuts
Les initiés se souviennent encore de l’impact viscéral des premiers sets où « The Night Does Not Belong To God », « Nazareth », ou encore « Dark Signs » imposaient déjà cette signature ambivalente : douceur spectrale et violence passionnée. Ces titres sont devenus des points d’ancrage dans l’identité sonore du groupe ; il suffit d’entendre les premières notes pour raviver la ferveur originelle dans n'importe quelle fosse. Ce n’est pas anodin : ces morceaux ont forgé le ciment émotionnel du culte Sleep Token bien avant les stades pleins à craquer.
Les setlists spéciales : festivals et événements uniques
Lors des grands festivals (Download 2025, Rock am Ring ou Rock im Park), Sleep Token adapte son incantation : setlists plus condensées mais d’une intensité redoutable. On observe souvent l’absence de titres plus posés au profit d’une séquence puissante – « Caramel », « Rain » ou « Aqua Regia » étant parfois sacrifiés pour laisser place à une montée continue vers l’explosion. Cette adaptabilité prouve que Vessel sent la salle ; il n’y a jamais deux cérémonies identiques.
Comment setlist.fm devient votre meilleur allié pour suivre les concerts
Ignorer setlist.fm quand on suit Sleep Token, c’est comme renoncer à lire entre les runes avant le rituel. Ce site permet non seulement de retrouver chaque variation passée mais aussi de préparer sa propre expérience en étudiant les tendances récentes : ajouts surprises, enchaînements inédits, statistiques par ville… Même après coup, revivre un show précis devient possible grâce à cet outil incontournable.
Pour tout worshipper sérieux : consulter setlist.fm avant un concert relève désormais du réflexe vital – sinon, gare à manquer LE morceau rare qui changera tout votre rapport au culte !
L’éternel mystère de Sleep Token et de leurs mélodies 🌠
Laissez tomber toute prétention à la logique, ici tout n’est que frisson, imprévisible et intensité collective. Sleep Token refuse la répétition, refuse le banal — chaque setlist, chaque concert dissout les frontières du prévisible et impose un rituel où Vessel n’est que le chef d’orchestre d’une cérémonie qui vous échappe toujours. L’énergie du public, l’ordre secret des titres, la lumière, le silence… tout participe à l’émergence de l’indicible.
Vous croyez avoir tout vu sur YouTube ? Détrompez-vous : rien ne remplace la vibration commune d’une salle plongée dans l’ombre avant qu’un « Rain » ou « The Summoning » n’explose. Même en fouillant les archives sur setlist.fm, il restera toujours cet écart subtil entre ce que vous pouvez consigner… et ce qui ne peut que se vivre.
Au fond, Sleep Token ne s’écoute ni ne s’analyse seulement : ça se traverse – ou ça se rate.
Checklist pour s’abandonner au rituel Sleep Token :
- Explorer sans modération les playlists officielles et celles des fans sur YouTube
- Consulter setlist.fm pour anticiper (ou revivre) les évolutions rituelles via setlist.fm Sleep Token
- Oser assister à un concert pour plonger enfin dans l’indicible
Que l’on soit novice ou dévot chevronné, seul importe ce vertige partagé : Vessel invente le sacré moderne – et si on passait sa vie à tenter de saisir l’indicible ?!