Mick Thomson est bien plus qu'un "gros bourrin". Son jeu est nourri par des influences aussi éclectiques qu'insoupçonnées. Voici un aperçu. L'énorme riff de "Psychosocial", les solos dissonants de "The Heretic Anthem", les accords dissonants de "Disasterpiece", les riffs polyrythmiques de "The Blister Exists", les harmoniques tapées de "The Dying Song", les parties lead de "Nero Forte" et les explosions sonores de "Gematria". Mick Thomson est à l'origine de certains des moments les plus iconiques du répertoire de Slipknot. Pourtant, le guitariste a longtemps été perçu comme une brute épaisse, une image qui lui colle encore parfois à la peau. Mais derrière cette façade de machine à riffs dévastateurs se cache l’un des artistes les plus fascinants et influents du métal contemporain. Son jeu et ses compositions sont nourris par des influences riches et éclectiques, que son matériel révèle en creux, témoignant d’une quête sonore inlassable. Surtout, il rappelle que la maîtrise technique ne suffit pas sans créativité artistique. Pour mieux comprendre, voici une liste non exhaustive des artistes qui ont marqué l’un des musiciens les plus passionnants de sa génération.
Mick Thomson : racines profondes d'une légende du métal
On ne s'attendrait pas à associer la solitude glacée des plaines de l'Iowa à un riff aussi massif que la poussière soulevée par un troupeau invisible. Mick Thomson, né dans le silence pesant de Des Moines en 1973, est bien plus qu'un simple guitariste : c’est une force tectonique au sein du cataclysme Slipknot. Très tôt marqué par le contraste entre l'ennui rural et l'appel d'une intensité brute, il s'immerge dans les scènes locales, notamment Body Pit, avant de rejoindre la matrice Slipknot aux côtés de Paul Gray et Donnie Steele. Rapidement, son jeu devient l’épine dorsale métallique d’un groupe à neuf têtes, à l’identité aussi tranchante que ses riffs.
« Le son qui me traverse n’est jamais pur ; il grince, il vibre, il rampe sous la peau comme la sève monte contre le vent. »
Mais osons une question hérétique : ce déluge sonore serait-il uniquement né du métal ? Ceux qui limitent Mick Thomson à une simple "machine" ignorent les racines profondes — souvent cachées — où sa musicalité puise sa sève. C’est cette jungle d’influences insoupçonnées que nous allons découvrir, car ce sont elles qui donnent à chaque note son timbre fauve et son écorce sensible.
L'art de la guitare métal : au-delà de l'agression sonore
Loin d’être une succession pataude d’accords saturés (le cliché a la vie dure !), la guitare métal façon Thomson distille une densité presque organique. Il y a chez lui une obsession pour le détail et l'alchimie du grain : chaque palm mute, chaque harmonique artificielle s’entrelace comme un chant diphonique — cette capacité rare à faire résonner plusieurs voix dans un même souffle électrique.
La texture sonore devient alors un terrain vivant : nuances dynamiques, couches subtiles de réverbérations crasseuses ou cristallines, attaques chirurgicales oscillant entre violence contrôlée et douceur inattendue. C’est ici que la "sève musicale" prend tout son sens : elle irrigue les riffs mais aussi les silences, ces espaces où palpite la vraie émotion sous le masque du chaos. Ceux qui restent sourds à ces profondeurs préfèrent voir du fracas là où se joue un art complexe ; tant pis pour eux !
Les premières étincelles : du thrash hurlant au death métal obscur
L'appel du thrash : Iron Maiden, Metallica et Testament, des influences majeures
Ceux qui pensent que Mick Thomson est né dans le métal extrême sans passage initiatique se trompent lourdement ! Avant que la violence n'envahisse son jeu, la sève initiale venait de trois colosses : Iron Maiden, Metallica et Testament. Pour le jeune Mick, chaque vinyle était une épreuve de force. Iron Maiden, d’abord – la guitare galopante de Dave Murray et Adrian Smith ne délivrait pas seulement des solos, mais une géographie rythmique où se perdre.
Difficile d'oublier l’énergie brute d’un concert de Metallica ou la précision chirurgicale des riffs de Testament. Là où certains n'entendent qu’agression, Mick absorbe la poussière singulière de ces groupes : une collision entre brutalité et chant diphonique des harmonies jumelées. C’est dans ce choc que sa perception du rythme se modèle, façonnant sa main droite pour trancher les cordes à la manière d’un scalpel – jamais aléatoire, toujours sculptée.
Une anecdote (peu glorieuse) : adolescent, Mick s’était fait refuser lors d'une audition locale parce que son exécution des breaks à la Metallica était jugée "trop précise" – comme si la rage exigeait l’imprécision ! Encore aujourd’hui, il revendique cette tension entre puissance brute et orfèvrerie mélodique. Ce n’est pas un hasard si ses compositions pour Slipknot portent cette double signature.
Plongée dans les abysses du death métal : fascination pour Internal Bleeding et Morbid Angel
Le fracas du thrash n'a été qu'un seuil. Sous le vernis d’Iron Maiden dormait déjà l’appel du chaos : le death metal. Mick Thomson a puisé dans Internal Bleeding et Morbid Angel une inspiration profonde – non pour imiter leur violence mais pour explorer plus avant la matière sonore.
La brutalité clinique des riffs dissonants, les ambiances suffocantes… Ici, l’ombre remplace la lumière ; chaque accord devient un gouffre à explorer. La technique de Morbid Angel – alternance d’accélérations insensées et ruptures tectoniques – a suscité chez Mick une soif de complexité sonore inassouvie.
Éléments marquants du death metal dans le jeu de Mick Thomson :
- Complexité polyrythmique des riffs (jamais gratuite)
- Utilisation massive des blast beats en soutien (pas simplement décorative)
- Ambiances oppressantes portées par une saturation crade et contrôlée
- Construction de murs sonores qui ne sacrifient jamais l'intelligibilité du riff initial
- Recherche constante d’une densité sonore presque palpable sous les doigts
"Ceux qui qualifient son jeu de binaire passent à côté de cette texture sonore unique : chaque note pèse son poids d’obscurité !"
L'influence discrète mais déterminante des pionniers du rock
On pourrait croire que tout cela ne doit rien aux anciens – erreur ! Même au cœur du métal contemporain le plus rugueux, la sève des pionniers du rock irrigue sournoisement chaque fibre technique de Mick Thomson.
Sans tomber dans l’exercice scolaire consistant à nommer tous les héros défunts, rappelons simplement ceci : l’articulation fine entre lead et rythmique chez les guitaristes des années 60–70 (Hendrix bien sûr, mais aussi Cream ou The Who) a profondément marqué toute une génération. Le phrasé mélodique, ces "fausses" erreurs glissées pour donner vie au timbre… Voilà ce qui transparaît parfois à travers les murs de saturation slipknotienne !
C’est là que réside la véritable alchimie : sous l’agression formelle demeure un héritage presque invisible mais ô combien vivant — celui qui permet à chaque riff brutal d’avoir sa propre âme, sa propre voix tremblante sous la poussière.
Au-delà des riffs : influences surprenantes et éclectiques de Mick Thomson
Hendrix, Clapton, Johnny Winter : maîtres du blues et du rock qui ont touché sa corde sensible
Il serait erroné d’imaginer la palette de Mick Thomson confinée à la seule brutalité métallique ! Hendrix, Clapton, Johnny Winter — ces noms résonnent comme une incantation dans le parcours du guitariste. Il l’a confié sans détour : « La musique est tout, un mélange de tant de styles... Pourquoi s’interdire d’apprendre le jazz, le classique ou surtout le blues ? » (source : Seymour Duncan). Cette soif d’expressivité traverse sa technique :
- Le vibrato large et profond, hérité d’Hendrix, colore souvent ses passages plus aériens et donne aux riffs leur âme vivante sous la carapace ;
- Les bends expressifs — où chaque note semble vouloir craquer la membrane de la distorsion — rappellent l’école Winter ;
- La gestion presque tactile du volume et des nuances, enfin, renvoie au phrasé feutré d’un Clapton période "Beano".
Ceux qui n’entendent que mitraillettes ratent cette discrète alchimie : le feeling ne s’achète pas – il transparaît dans chaque respiration entre deux silences. Curieusement, certains solos live révèlent une approche quasi-improvisée que n’aurait peut-être pas reniée un Jeff Beck halluciné... L’émotion pure surgit là où on attendait seulement la force brute.
Quand The Beatles s'invitent dans le panthéon métal : une influence inattendue
Il faut oser le dire sans ciller : les Beatles figurent parmi les influences majeures de Mick Thomson (source). Cela peut désarçonner les puristes… Pourtant, sous la surface furieuse de Slipknot apparaît un sens aigu de la composition habile, une recherche de mélodies mémorables, et surtout ces fameuses couches harmoniques à tiroirs – stratagèmes typiques du quatuor de Liverpool.
« Psychosocial », par exemple : sous ses allures fracassantes se cache presque l’ombre d’une pop song à la structure limpide ! Le secret ne réside pas dans le chaos mais dans cette écriture millimétrée, ramifiée depuis McCartney/Lennon jusqu’aux abysses modernes.
L’alchimie naît du chaos ordonné. Ce sont précisément les influences discordantes – du blues à la britpop psychédélique – qui permettent à Mick Thomson d’inventer des textures sonores inédites. Sans collision entre mondes ennemis, aucun or sonore ne surgit !
Certains crieront au blasphème ; ils oublient que toute musique est une greffe perpétuelle.
La virtuosité technique de Racer X : source d’inspiration pour un jeu rapide et précis
Impossible d’évoquer Mick Thomson sans évoquer ce bastion insensé qu’est Racer X. Lui-même l’avoue : leur vitesse démente lui a servi d’étalon technique dès sa jeunesse (source). Les guitares affûtées façon Paul Gilbert sont devenues pour lui une contrainte féconde : comment conjuguer rapidité atomique et clarté absolue même sous overdose de distorsion ?
- Travail acharné du legato et des aller-retours éclair sur toutes les cordes,
- Recherche obsessionnelle d’une articulation « propre », où chaque note doit frapper avec la netteté d’une lame japonaise,
- Défi permanent : garder ce tranchant même quand tout menace de tourner à la bouillie sonore.
Une anecdote fuse chez ceux qui ont croisé Mick en backstage : il répète encore inlassablement des exercices hérités du shred eighties avant chaque concert Slipknot, refusant obstinément toute approximation. Là est son secret – rien n’est laissé au hasard. Cette exigence façonne des solos éruptifs mais toujours lisibles dans le chaos général.
Voilà donc la vérité nue : Mick Thomson n’est ni machine ni brute épaisse. C’est un creuset où fusionnent feeling bluesy, science harmonique pop et virtuosité shred – trois courants souterrains pour forger un métal unique.
L'Alchimie du Son : Comment les Influences Forgent le Matériel de Mick Thomson
Il est tentant de croire que le matériel d’un guitariste n’est qu’un simple outil. Chez Mick Thomson, chaque élément – guitare, micro, ampli – est l’aboutissement d’une obsession sonore. Véritable laboratoire d’alchimie où la poussière du métal se mêle à l’éther du blues ou du shred !
Les guitares Ibanez MTM10 et MTM100 : excroissances de son identité sonore
L’Ibanez MTM100 (et sa sœur MTM10) ne sont pas des guitares anodines. Ce sont des armes taillées pour la déflagration, tout autant que des extensions charnelles du bras droit rageur de Mick. Leur design évoque immédiatement une hostilité raffinée : angles acérés, ébène mat, silhouette tranchante comme une lame industrielle — impossible de ne pas penser au masque froid de Jason Voorhees.
Mais là où le look fascine les foules, ce sont les choix techniques qui frappent l’initié : manche Wizard III cinq pièces érable/noyer ultra-rapide (pour les sprints à la Racer X !), corps en acajou résonant profondément sous l’assaut,
double verrouillage Floyd Rose pour une stabilité infaillible même lors des plongeons chaotiques.
Les micros actifs signature Seymour Duncan Blackout EMTY y injectent enfin leur venin précis.
Checklist – Pourquoi ces guitares sont taillées pour Mick Thomson :
- Manche Wizard III ultra-fin pour jeu rapide et articulation chirurgicale
- Corps en acajou : sustain massif, grave profond (parfait pour accorder très bas)
- Vibrato double locking Floyd Rose : stabilité même sous massacre
- Micros Seymour Duncan EMTY Blackout intégrés : mordant extrême sur tout le spectre
- Design agressif et ergonomique : posture confortable même sous tension scénique
- Absence d’inlays traditionnels : épure visuelle qui laisse place à la concentration pure et à l’agression sans fioriture
Les micros Seymour Duncan Blackout EMTY : brutalité contrôlée, clarté absolue
Oubliez les humbuckers classiques. Les EMTY Blackouts, développés avec Mick lui-même, sont des modules nucléaires encapsulés dans du plastique noir. Leur secret ? Une dynamique insensée malgré un haut niveau de sortie. Ils offrent un timbre cinglant mais jamais brouillon : basses profondes et tendues (adieu le bouillard sonore), aigus perçants sans stridence… et cette compression naturelle qui rend chaque attaque chirurgicale.
Leur magie ? La capacité à préserver la clarté même sous saturation maximale — qualité rare dans le métal extrême où beaucoup se contentent d’une vague baveuse impersonnelle. Avec eux, chaque harmonique artificielle explose comme une étincelle sur fond d’apocalypse. C’est grâce à ces micros que la texture sonore de Mick Thomson reste lisible dans le chaos collectif Slipknotien.
Amplis et pédales : Mesa Boogie, Rivera KR7, Boss GX700... Un arsenal pour façonner la texture sonore
Passons aux générateurs d’énergie brute : Mesa Boogie Simulclass 2:90, Rivera KR7 signature ou Boss GX700... Tous forment une chaîne d’amplification méthodique destinée à tordre la réalité acoustique jusqu’à l’hallucination collective.
Ces amplis, réputés pour leur puissance intransigeante mais aussi leur réserves harmoniques subtiles,
sont réglés par Mick au seuil critique – là où tout peut basculer dans la boue ou rester coupant comme un verre pilé. Les pédales Boss permettent ensuite des variations micro-chimiques : delay spectral ou distorsion secondaire venues densifier encore l’atmosphère sonore.
Tableau comparatif – Matériel clé & apport sonore :
| Équipement | Fonction/Caractéristique | Contribution au son de Mick Thomson |
|---|---|---|
| Ibanez MTM100/MTM10 | Guitare signature ; manche Wizard ; corps acajou ; vibrato Floyd Rose | Puissance brute, rapidité extrême, sustain long et attaque ferme |
| Seymour Duncan EMTY Blackout | Micro actif haute sortie signé | Timbre mordant & précis même saturé |
| Mesa Boogie Simulclass 2:90 / Rivera KR7 | Tête d'ampli haute puissance | Saturation dense sans perte de clarté |
| Boss GX700 | Multi-effets/pédale | Ajustement fin des textures et effets |
Quête du son parfait : quand chaque détail devient manifeste artistique
Certains ricanent devant cette obsession technologique — ridicule erreur…! Car derrière chaque choix matériel se cache chez Mick Thomson une volonté farouche : faire surgir “sa” voix du magma commun du métal mondial.
Sa quête du son parfait n’est pas vanité technique mais poursuite quasi-chamanique de ce frisson premier entendu chez Iron Maiden ou ressenti face au groove malsain d’un vieux Morbid Angel. À l’instar des grands peintres modifiant sans cesse leurs pinceaux ou leurs pigments,
il affine ses outils non par snobisme mais par soif viscérale d’aller plus loin dans l’expression — jusqu’à rendre audible ce que tant d’autres ne cherchent même pas à écouter.
Voilà pourquoi on ne parlera jamais assez de cette alchimie matérielle : elle n’est ni gadget ni marketing — c’est la sève secrète qui fait frémir la moindre note chez cet artisan hanté.
Mick Thomson, un Artiste en Constante Évolution : Entre Identité Scénique et Réalité Musicale
Le masque : armure, leurre ou toile brute ?
Impossible de dissocier Mick Thomson de son visage d’acier — ce masque hurlant, inspiré autant par les gardiens de hockey que la silhouette implacable de Jason Voorhees (source Wikipedia). Pourtant, l’icône métallique écrase parfois l’humain derrière la façade. Pour certains, le masque n’est qu'une carapace froide ; il est bien plus subtil : armure contre l’exposition, mais aussi toile où éclater sa sève créatrice. Derrière cette enveloppe terrifiante, c’est une quête d’expression qui s’épanouit — les tensions du visage masqué transmutées en intensité musicale accrue.
Mick confie à demi-mot que l’anonymat lui permet d’oser des nuances autrement impossibles sous les projecteurs nus. Sur scène, chaque riff semble alors porté par un souffle étrange : le masque canalise la rage tout en protégeant les fragilités. La perception du public en est faussée — tant mieux ! Sous cette cuirasse, la véritable texture sonore palpite avec plus de liberté.
Du chant diphonique passé à l’avenir mouvant : influences et métamorphoses hors-Slipknot
Rares sont ceux qui perçoivent à quel point les couches d'influences continuent à irriguer le jeu de Mick Thomson au fil des années — et même en dehors de Slipknot. Si ses solos furent étrangement absents du premier album (choix purement collectif), ses collaborations (notamment avec des groupes comme Malevolent Creation) révèlent une capacité à plonger dans d’autres territoires sonores sans jamais perdre cette empreinte unique (GuitarWorld).
Son parcours n’est ni linéaire ni figé : il multiplie les allers-retours entre death technique, jazz discret ou blues abrasif… Paradoxe vivant : chaque incursion ailleurs renforce son identité propre, tissée de timbres antagonistes mais soudés par cette obsession du détail. Il refuse ainsi la sclérose stylistique au profit d’une évolution perpétuelle : le "chant diphonique" n’est jamais figé ; il se nourrit sans cesse de nouveaux échos.
Aujourd’hui encore, rien ne dit que Mick ne larguera pas tout pour explorer une contrée inattendue : c’est peut-être sur cet horizon mouvant – entre ombre scénique et lumière intime – que se joue son génie vrai.
La symphonie hétéroclite de Mick Thomson
La trajectoire de Mick Thomson, loin d’être un simple enchaînement de riffs métalliques, s’apparente à une sève nourrie d’influences multiples, refoulées ou assumées avec une honnêteté rare. Des racines thrash et death à l’éclat inattendu du blues et du rock vintage – sans oublier sa passion pour la virtuosité technique –, chaque choix sonore traduit la recherche d’une alchimie singulière. Sa puissance ne se résume pas à un fracas : c’est l’aboutissement d’une lutte patiente entre poussière et lumière, agressivité et nuance, tradition et irrévérence. Chez Mick Thomson, chaque note vibre comme un écho venu de siècles contrastés, tissant une texture sonore mûrement réfléchie. Il ne joue pas du métal : il compose, inlassablement, une symphonie hétéroclite où aucune voix n’étouffe l’autre, mais toutes participent à l’incandescence du chant diphonique.




