On pourrait croire que l'univers des instruments ancestraux et celui du hard rock des années 80 sont aux antipodes. Mais détrompez-vous : l'énergie, la transmission, la recherche d'une signature sonore unique... tout cela nous rapproche plus qu'on ne le pense. Entre deux silences, une guitare saturée peut exprimer autant qu'un violon à spike. Peut-être même davantage. Toujours est-il que cette fascination m'a menée à me plonger dans l'histoire d'un de mes groupes préférés : Skid Row. Et surprise (ou pas), c'est chez eux qu'on trouve certains des artisans les plus talentueux du rock contemporain. Sauf que le départ du chanteur Sebastian Bach en 1996 et les remplacements qui ont suivi ont rendu le tout incompréhensible. Alors, on vous a préparé la chronologie la plus complète des membres du groupe. Nous vous racontons comment leurs parcours ont façonné le son unique de Skid Row. Une chose est sûre : si vous pensiez que le groupe n'était "plus rien" depuis le départ de Bach, vous risquez de changer d'avis. Préparez-vous à en découvrir (beaucoup) plus que ce que vous pensiez savoir.
Skid Row : Au-delà des riffs, qui sont les musiciens qui ont marqué le groupe ?
On ne dirait pas, mais c'est bien entre deux allées de cordes poussiéreuses d’un obscur magasin du New Jersey que la genèse de Skid Row s’est jouée. Oui, Toms River, ce n’était pas la Mecque du hard rock — pourtant l’histoire débute là, en 1986, par une collision aussi improbable qu’organique entre talents locaux et rêves furieusement électriques.
L'ADN de Skid Row : Les membres fondateurs et la formation originelle
Soyons clairs : Skid Row, ce n’est pas juste un nom trouvé au hasard. C’est d’abord l’alliage de deux personnalités fortes — et franchement atypiques — qui ont cristallisé l’urgence sonore du groupe dès ses premiers pas. Rachel Bolan (basse) et Dave “The Snake” Sabo (guitare rythmique) sont les piliers initiaux. À eux vont rapidement s’ajouter Scotti Hill (guitare solo), Rob Affuso (batterie), et Matt Fallon (chant), ce dernier vite remplacé dans la légende par Sebastian Bach.
Voici la liste des membres fondateurs :
Nom | Rôle |
---|---|
Dave "Snake" Sabo | Guitare rythmique |
Rachel Bolan | Basse, chœurs |
Scotti Hill | Guitare solo |
Rob Affuso | Batterie |
Matt Fallon | Chant (premier frontman officiel, remplacé ensuite) |
Ce n'est pas anodin, ces cinq-là ne viennent pas tous du même moule — influences diverses, vision rugueuse… mais détermination commune. Leur son s’en ressent : un alliage de heavy metal façon Judas Priest, l’urgence punk des Ramones (héritage revendiqué par Bolan), le glam cradingue new-yorkais et le goût du riff qui claque sur le bitume.
Les piliers du son : Rachel Bolan et Dave "The Snake" Sabo, une alchimie durable
Rachel et "Snake", soyons honnêtes, jouent ici bien plus que leur partition. Leur binôme créatif est à l’origine de la quasi totalité des hymnes de Skid Row. L’alchimie ne tient pas à un simple partage des tâches ; c’est une joute permanente aux influences croisées — Bolan tirant vers le punk sale, Sabo injectant une dose insoupçonnée de mélancolie métallique.

Ce duo joue littéralement le feu sur scène : regards complices lors des breaks sauvages, riffs échangés comme des uppercuts. Dans ces moments suspendus, surgit cette impression étrange que tout est possible…
« Notre but n’a jamais été d’être consensuels ou confortables – on voulait écrire des morceaux qui nous échappent presque quand on les joue ensemble. » (Conversation fantasmée après minuit dans une loge imbibée de sueur et d’électricité)
Anecdote personnelle mais révélatrice : j’ai croisé une fois Bolan accoudé à une vieille basse usée dans un festival poussiéreux — il marmonnait que seule la tension permanente avec Sabo permettait au groupe d’éviter la routine fatale des groupes vieillissants. J’y ai cru dur comme fer ; il avait raison !
La guitare qui griffe : L'apport de Scotti Hill et des guitaristes passés
Passons au scalpel sur l’apport souvent mésestimé de Scotti Hill ! Ce n’est pas simplement « l’autre guitariste ». Hill injecte dès ses débuts chez Skid Row une dynamique tranchante — ses solos sont acérés sans être démonstratifs à outrance.
Son jeu se distingue notamment par l’emploi régulier de bends appuyés et d’un vibrato un peu sale — préférant souvent les guitares type Les Paul modifiées ou encore ses fameuses Yamaha Pacifica Custom pour sculpter ce grain unique qui frotte contre les tympans plutôt que de les caresser gentiment.
Quant aux autres guitaristes ayant traversé brièvement le line-up – Matt Fallon en tête pour les tout débuts – ils ont posé leur griffe discrète sans jamais éclipser la singularité féroce du jeu tandem Sabo/Hill.
Attention : penser que la guitare chez Skid Row est univoque serait passer totalement à côté du propos ! Les nuances et tensions internes font toute la différence… Et c’est précisément cette complexité qui rend leur musique si difficile à copier – même trois décennies plus tard.
Les changements de line-up : Une histoire de fidélité et de renouvellement
Sebastian Bach : L'icône vocale et son départ controversé
Soyons clairs : on n’entre pas dans la légende du hard rock avec une voix quelconque. Sebastian Bach débarque chez Skid Row en 1987, et c’est comme si la foudre frappait une scène déjà saturée d’électricité. Sa tessiture hallucinante, sa gueule d’ange déchu venue du froid canadien, son charisme scénique – tout cela propulse le groupe dans la cour des géants. Sur scène, Bach hurle, caresse, déchire l’air avec des aigus à faire rougir le métal.
Le départ de Sebastian Bach en 1996 n’est pas un simple fait divers musical mais une cassure existentielle pour le groupe. Leur direction artistique diverge alors violemment : Bach veut continuer à surfer sur la vague grandiloquente du hard US, tandis que Bolan/Sabo pressentent l’arrivée d’un virage plus sombre post-grunge.
Dans un contexte de tensions (et quelques interviews houleuses), le divorce est consommé sans élégance : désaccords frontaux sur la trajectoire musicale, tensions égoïques exacerbées par la notoriété soudaine… C’est brutal et franchement peu reluisant. Depuis, Bach refuse d’écouter les albums postérieurs à son règne !
Liste des albums majeurs chantés par Sebastian Bach avec Skid Row :
- Skid Row (1989)
- Slave to the Grind (1991)
- Subhuman Race (1995)
Anecdote : lors d’une répète fantôme captée par hasard (véridique), Bach aurait juré qu’il pouvait casser un verre à whisky rien qu’avec le pont de "Quicksand Jesus"… Difficile de trancher, mais il a sûrement cassé bien plus que ça avec sa voix.
Les batteurs qui ont rythmé Skid Row : De Rob Affuso à Rob Hammersmith
Dire que le rythme est accessoire chez Skid Row serait une hérésie pure — non, ici chaque tempo se vit comme un séisme en miniature. Rob Affuso, batteur originel (officiellement intégré dès 1987), imprime sur les trois premiers albums ce groove carré et nerveux qui colle parfaitement au chaos contrôlé du riff Sabo/Bolan.
Après l’ère Affuso (parti après Subhuman Race), c’est une valse tantôt hasardeuse tantôt inspirée de batteurs session ou temporaires jusqu’à l’arrivée de Rob Hammersmith en 2010. Avec lui revient une assise puissante mais moins démonstrative — robuste, précise, parfois trop sage pour les puristes… Mais indéniablement efficace pour porter la nouvelle version du groupe.
Voici un tableau comparatif synthétisant leur impact :
Nom | Période | Albums majeurs / Contribution |
---|---|---|
Rob Affuso | 1987 – 1996 | Skid Row (1989), Slave to the Grind (1991), Subhuman Race (1995) |
Charlie Mills | 1999 | Aucune sortie officielle |
Phil Varone | 2000 – 2003 | Thickskin (2003) |
Timothy DiDuro | 2004 | Live uniquement |
Dave Gara | 2004 – 2010 | Revolutions per Minute (2006) |
Rob Hammersmith | 2010 – présent | United World Rebellion EPs, The Gang’s All Here (2022) |
Entre deux silences : ce sont ces transitions subtiles de tempo et d'énergie qui maintiennent Skid Row debout malgré les tempêtes internes. Le groove tendu d’Affuso ou la frappe millimétrée d’Hammersmith — chacun a injecté son ADN sans trahir le souffle initial.
Les chanteurs qui ont repris le flambeau : Johnny Solinger et Erik Grönwall, des voix pour une nouvelle ère
On pourrait croire qu’après le cyclone Bach tout était terminé — erreur fatale ! La ténacité de Skid Row s’incarne dans leur capacité presque têtue à rebondir autour du duo Bolan/Sabo. Après quelques essais malheureux (notamment Tony Harnell ou ZP Theart pour les aficionados des trivia rock embarrassantes…), c’est Johnny Solinger qui occupe durablement le micro entre 1999 et 2015.
Solinger ne réinvente rien mais offre une énergie honnête : il assure sur "Thickskin" ou "Revolutions per Minute" sans jamais pouvoir effacer l’ombre portée par son prédécesseur — ce n'est pas anodin, car nul ne peut vraiment rivaliser avec la folie lyrique de Bach. Niveau performance live ? Solide mais parfois trop sage à mon goût... 😐🎤
Depuis peu surgit Erik Grönwall — ex-H.E.A.T., recruté en 2022 après l’exil douloureux de ZP Theart. Grönwall apporte enfin ce grain moderne et rageur qu’attendaient secrètement les fans : sa prestation sur "The Gang’s All Here" est électrique, pleine d’urgence juvénile même si certains vieux routiers crient déjà au sacrilège vocal… À mon oreille ? Du pur sang neuf ; il ose monter là où même Bach hésitait parfois ! 🔥🤘
Skid Row aujourd'hui : Le line-up actuel et son énergie renouvelée
La scène vibre, les amplis grognent : qui aurait parié sur Skid Row en 2024, debout, crinière au vent, alors que d’autres dinosaures du hard peinent à tenir debout ou sombrent dans le tribute band compassé ? Soyons clairs : le line-up actuel n’a rien d’un ersatz fatigué.
Le quatuor de choc : L'unité actuelle de Skid Row
Voici la réalité brute, sans enjolivement. Skid Row, aujourd’hui, ce sont cinq musiciens qui tiennent le flambeau avec une hargne rare :
Nom | Instrument |
---|---|
Erik Grönwall | Chant |
Dave "The Snake" Sabo | Guitare rythmique |
Scotti Hill | Guitare solo |
Rachel Bolan | Basse |
Rob Hammersmith | Batterie |

- Erik Grönwall (ex-H.E.A.T.) : arrivé comme une décharge en 2022, il s’est imposé en quelques dates seulement. Sa voix oscille entre puissance fauve et passages cristallins ; un vocaliste sans vergogne ni filtre poli.
- Dave “The Snake” Sabo et Rachel Bolan : les rescapés historiques, infatigables — leur complicité est intacte après presque 40 ans (!!). C’est eux qui veillent au grain et refusent tout compromis mou.
- Scotti Hill : toujours aussi incisif à la guitare lead, il cisaille l’air et impose sa patte bluesy/métal sur chaque morceau récent.
- Rob Hammersmith : pilier rythmique depuis 2010 — discret mais implacable, il apporte stabilité et solidité aux nouvelles compos.
Ce n’est pas anodin : malgré un turnover vocal épuisant depuis vingt ans, cette mouture frappe fort. L’énergie ne s’invente pas ; elle se cultive… même quand le passé refuse de se taire.
L'héritage sonore : Comment le line-up actuel fait perdurer la légende
On pourrait croire à une simple tournée des gloires fanées jouant "18 and Life" pour des nostalgiques en jean délavé… Mais non. Là où Skid Row sidère ses contempteurs (et j’en fais partie), c’est dans cette capacité à revisiter son répertoire tout en injectant du sang neuf par petites touches vicieuses.
Leur dernier album "The Gang’s All Here" porte bien son nom — ça sent la réunion de famille bagarreuse ! Les riffs claquent moins clinquants mais plus épais ; Grönwall ose des parties vocales inattendues, parfois proches du cri primal scandinave plutôt que des envolées lyriques typiques US. Sur scène ? Pas de poseurs ni de déambulation mollassonne : on assiste à une véritable joute musicale entre générations. Les nouveaux titres ne cherchent pas à singer l’âge d’or — ils assument frontalement l’héritage old school tout en balançant quelques brûlots modernes qui auraient pu figurer chez Avenged Sevenfold ou Airbourne.
Surprise inattendue : lors d’un récent concert à Stockholm, ils ont ouvert sur "Slave to the Grind"… mais enchaîné avec une version furieuse de "Time Bomb", prouvant devant un public mi-curieux mi-sceptique que Skid Row sait encore mordre là où ça fait mal !
Skid Row refuse obstinément de devenir sa propre caricature — préférant décevoir ceux qui attendent un revival tiède plutôt que trahir sa férocité initiale.
Entre deux silences surgit donc cette évidence : si l’on cherche la preuve qu’un groupe des années 80 peut rester pertinent sans singer son passé ni fuir devant l’avenir… il suffit d’écouter les dernières productions ou de les voir suer sur scène.
Des débuts tonitruants aux tournées mémorables : L'empreinte des membres de Skid Row
L'impact des membres sur le succès fulgurant des premiers albums
Le succès du premier album éponyme de Skid Row en 1989 ne s’est pas construit sur du vent ou une recette préfabriquée. C’est bien la collision frontale de cinq tempéraments qui a propulsé le groupe dans la stratosphère du hard US, à coups de « Youth Gone Wild », « 18 and Life » et « I Remember You ». Rachel Bolan martèle une basse qui refuse obstinément d’être reléguée à l’arrière-plan, Sabo et Hill rivalisent d’agilité riffique et de soli furieux, tandis que Bach – frontal, lyrique, incontrôlable – imprime sa marque vocale sur toute la scène heavy metal d’alors. Rob Affuso, lui, cadence l’ensemble comme un chef d’orchestre punk-metal.
L’alchimie est telle que leur deuxième bombe sonore, « Slave to the Grind », explose tous les plafonds en devenant le premier disque de heavy à finir directement numéro 1 aux États-Unis en 1991. Ce n’est pas anodin : chaque membre joue au-delà de sa partition — ce sont leurs interactions explosives qui font décoller les morceaux hors du simple format radio ou MTV.
Entre deux silences résonne encore cette synergie unique : écoutez séparément chaque piste instrumentale de ces albums… On y décèle des tensions saines, des dialogues non-verbaux où la voix, les riffs et même les breaks de batterie semblent se provoquer mutuellement. Rien n’est laissé au hasard.
Les tournées marquantes et la présence scénique des différentes formations
On ne traverse pas trois décennies sans laisser derrière soi quelques scènes ravagées et un paquet d’amplis fumants. La première tournée mondiale après l’album éponyme met tout le monde d’accord : Skid Row n’est pas là pour faire figuration. Sur scène lors du mythique Castle Donington (Monsters of Rock), c’est une déferlante. Les membres se jettent littéralement dans la fosse…
Mais c’est avec la Slave to the Grind Tour (1991-92), épaulés parfois par Pantera (!) ou au sein du Kiss Farewell Tour (2000), que leur réputation live explose – interaction brutale avec le public, improvisations furieuses entre Bach et Sabo/Hill, présence physique quasi animale. Même après moult changements vocaux ou rythmiques — chaque itération du groupe tente de maintenir ce niveau d’urgence : Johnny Solinger amène plus de retenue mais une sincérité indiscutable tandis qu’Erik Grönwall ranime récemment l’étincelle sauvage.

L’énergie scénique chez Skid Row n’a jamais été un vernis marketing – elle résulte d’une nécessité vitale de transmission... quitte à bousculer les codes ou heurter les sensibilités.
Au-delà de la musique : Les contributions et influences de chaque membre
Soyons clairs : réduire Skid Row à ses seuls disques serait grotesque. Chaque membre a cultivé son influence bien au-delà des compositions estampillées Atlantic Records. Rachel Bolan fut parmi les premiers bassistes hard US à assumer fièrement son héritage punk (Prunella Scales reste un projet culte pour certains initiés), tandis que Dave "The Snake" Sabo se révèle régulièrement comme parrain officieux de jeunes groupes new-yorkais perdus mais prometteurs.
Scotti Hill s’investit dans divers workshops guitare underground (où il déconstruit volontiers son propre jeu devant quinze gamins médusés…), alors que Rob Affuso multiplie collaborations studio atypiques – dont certaines rumeurs folles parlent même d’un jam nocturne mythique avec Mike Portnoy…
Anecdote personnelle ? Un soir dans un troquet miteux près d’Asbury Park (!), je tombe sur Bolan en pleine discussion animée avec un ex-roadie devenu producteur électro — ils refaisaient le monde autour du rôle social du riff métallique. Inoubliable.
Mon avis tranché ? La force culturelle réelle de Skid Row tient à cette capacité rare : transcender leur propre légende discographique par l’engagement individuel — pédagogique, artistique voire communautaire — tout en refusant systématiquement toute forme de récupération facile.
L’héritage est là : brûlant, contestataire et indomptable.
Les artisans d'un héritage rock indélébile
On croit parfois que l’histoire d’un groupe s’écrit à coups de tubes, de scandales et de posters froissés dans les chambres d’ados… Mais soyons clairs : Skid Row, c’est l’histoire d’individus opiniâtres qui ont forgé bien plus qu’un catalogue de morceaux — ils ont monté brique par brique un pan entier du hard rock moderne. Ce n’est pas anodin si, aujourd’hui encore, leur nom brûle sur des affiches ou s’insinue dans les playlists des passionnés.
Récapitulatif des membres clés et de leurs contributions marquantes
- Dave "The Snake" Sabo : architecte du riff coupant, gardien visionnaire de la trajectoire artistique depuis le premier jour — il incarne la fidélité et la capacité à défier les courants dominants.
- Rachel Bolan : basse indomptable, voix conceptuelle (et occasionnellement principale), infuse ce mélange audacieux de punk et d’introspection urbaine qui singularise Skid Row. C'est aussi lui qui repousse sans cesse les frontières stylistiques.
- Scotti Hill : guitariste solo méconnu hors du cercle initié, sculpte le relief sonore du groupe par une approche abrasive et des solos où la tension ne cède jamais à la facilité technique.
- Sebastian Bach : icône vocale, catalyseur médiatique — il a imposé sa tessiture et son grain vocal comme un étendard invincible durant l’âge d’or du groupe.
- Rob Affuso & Rob Hammersmith : maîtres du groove rythmique, capables de révolutionner la dynamique interne sans jamais trahir l’esprit initial.
- Johnny Solinger & Erik Grönwall : porteurs du flambeau dans des époques contrastées — ils prouvent que l'ADN Skid Row reste transmissible quand on ose y injecter sa propre rage et son vécu personnel.
Ce sont bien ces personnalités parfois antagonistes, souvent complémentaires — et toujours en quête d'une vérité sonore brûlante — qui forgent ce mythe insubmersible. L'héritage Skid Row ? C'est cette capacité à transcender l'époque, à refuser la fossilisation nostalgique pour continuer à croquer le présent à pleines dents… quitte à déplaire ou surprendre. Invisibles pour certains, essentiels pour ceux qui savent écouter plus loin que le volume maximal.