En août 2024, une vente aux enchères caritative proposait plusieurs objets ayant appartenu à John Deacon, le bassiste de Queen. Cet événement marque en réalité le retour officiel du musicien dans l’entité qu’il avait quittée 11 ans plus tôt : le Mercury Phoenix Trust, fondé par les membres du groupe en hommage à Freddie Mercury. Cette révélation contredit la version officielle de son départ pour "des raisons personnelles". Deacon aurait-il été poussé dehors ? Quoi qu’il en soit, ce retour inattendu rappelle que, même à la retraite, le musicien reste actif à sa manière. La musique de Queen continue de résonner de son empreinte indélébile. Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’actualité du plus discret des musiciens.
John Deacon : Le bassiste fantôme de Queen, entre silence et échos d'actualité 🤫
Imaginez une salle vide, l’air vibrant des derniers échos d’une note grave : voilà la présence de John Deacon en 2024. Un silence qui n’est pas absence, mais sève, comme une racine invisible qui nourrit en profondeur le tronc sonore de Queen. Deacon n’a jamais eu besoin de gesticuler ou de s’enivrer de projecteurs ; c’est le fantôme bienveillant dont chaque vibration, encore enfouie dans la poussière des vieilles bandes magnétiques, résonne à travers les chants immortels du groupe. Surnommé « the quiet one », il a toujours préféré l’ombre pour mieux distiller ses idées et surveiller l’édifice fragile de la cohésion musicale.
« Le silence est parfois la plus puissante des notes. Il façonne l’espace autour de la musique et laisse le mystère survivre à l’oubli. »
Son retrait officiel après les hommages à Freddie Mercury ne l’a pas effacé du tissu vivant de Queen. Selon les confidences récentes relayées par Brian May et Roger Taylor, John continue d’observer à distance, gardien discret du temple, veillant à ce que chaque pierre posée sur leur légende ne trahisse ni la mémoire ni la qualité. Ses raisons pour se retirer restent entourées d’un respect rare dans le monde du rock : refus du compromis artistique ou lassitude face aux rythmes dévorants de l’industrie ? Peu importe finalement ; son silence même est devenu un acte fondateur.
Une révélation récente : John Deacon et le Mercury Phoenix Trust

Le Mercury Phoenix Trust n’est pas seulement une œuvre caritative — c’est un chant continué, un fil entre les mémoires tissées par Freddie et celles entretenues par ceux qui restent debout dans l’ombre. Créé après le Tribute Concert en 1992, ce trust était porté dès ses premiers balbutiements par John Deacon lui-même, signant avec pudeur sa participation à des enchères ou à des collectes pour soutenir la lutte contre le sida. Même absent physiquement, son engagement initial irrigue encore aujourd’hui les actions menées au nom du collectif — preuve que certains musiciens dispersent leur héritage aussi loin que possible.
Le droit de veto : l'influence discrète mais essentielle de Deacon sur Queen
Ceux qui croient que le bassiste n’est qu’un accompagnateur ignorent tout des architectures secrètes où chaque pierre menace l’effondrement si elle vacille. Chez Queen, John Deacon était souvent celui dont le droit de veto pouvait enterrer un morceau ou façonner sa version ultime — comme une main invisible réglant l’équilibre fragile entre audace et fidélité au style du groupe. Plusieurs témoignages pointent son exigence quasi silencieuse : si Deacon n’approuvait pas une piste ou sentait que la poussière recouvrait déjà l’inspiration première, nul n’insistait…
Sa discrétion a donc agi comme ciment – ou garde-fou – dans la construction sonore baroque et insaisissable de Queen.
Les dernières nouvelles de John Deacon : au-delà de la scène et des enregistrements 🎶
Dans les couloirs tapissés de poussière du Casino Barrière de Montreux, une scène discrète mais fondamentale s’est déroulée ce 6 septembre : John Deacon, silhouette presque effacée de la mémoire collective, a vu son nom briller à nouveau au profit d’une cause qui suinte la dignité. Rare et pourtant résonnante — comme les harmoniques d’une basse oubliée — la vente aux enchères caritative orchestrée autour d’un exemplaire signé de l’album mythique A Night At The Opera a déclenché bien plus qu’un simple ballet de collectionneurs. La totalité des fonds amassés (dont le montant final échappe à la rumeur publique, évidemment) sert à soutenir la sensibilisation contre le VIH/sida, prolongeant l’engagement viscéral du groupe après la disparition de Freddie Mercury.

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Objets mis en vente :
- Album vinyle A Night At The Opera signé (Deacon n’avait plus autographe aucun objet depuis 1997 !)
- Photographies inédites de sessions studio
- Programmes de tournée annotés à la main
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Causes soutenues :
- Sensibilisation au VIH/sida via le Mercury Phoenix Trust
- Soutien aux jeunes musiciens sur le fil du découragement social
Chaque objet exhumé agit comme un écho : ce ne sont pas des reliques mortes, mais des fragments vibrants d’une histoire jamais scellée.
Ce que Brian May et Roger Taylor révèlent sur leur ancien compagnon
Brian May lui-même, dans une confidence presque gênée accordée en octobre 2024, insiste : John « reste un membre essentiel ». Il évoque ce "fil intangible" qui relie encore les architectes du son Queen, même si Deacon se cache derrière sa porte comme on protège une flamme fragile du vent. Pareil chez Roger Taylor : son respect confine parfois à l’embarras tant il semble marcher sur des œufs en public évoquant le retrait volontaire du bassiste. Ils parlent peu, mais leurs propos restent traversés par la chaleur et un regret doux-amer — celui du temps où tous les rythmes battaient ensemble sans fracture.
Difficile pour ceux qui restent sous les projecteurs de qualifier l’absence autrement que par une forme d’amour inquiet : parler d’un compagnon retiré oblige à peser chaque mot pour ne pas troubler la poussière qu’il a choisi de laisser retomber.
La nature de son implication : plus qu'une simple présence symbolique ?
Tout n’est pas que symbolique ! Brian May avoue dans un souffle à Mojo Magazine : John conserve encore aujourd’hui un droit de regard — oui ou non — sur les décisions importantes liées à Queen. Pas question d’utiliser son nom pour une pub ou un projet douteux sans passer par son filtre silencieux. Cette interaction fantomatique continue d’irriguer l’héritage Queen : Deacon habite toujours la mémoire active du groupe, un peu comme si la sève circulait sous une écorce qu’on croyait sèche. Qui sait ce que révéleraient encore les archives poussiéreuses ? Les vrais connaisseurs sentent bien que même absent, il dicte certaines lois invisibles… Une anecdote circule chez quelques ingénieurs : lors d’une récente remasterisation, une correction mineure fut soumise anonymement au mail « deacon-approved@... ». Personne ne saura jamais si c’est lui qui répondit…
L'héritage sonore de John Deacon : contributions marquantes à l'œuvre de Queen 🎼
Oubliez les feux d'artifices et les solos criards : l’héritage musical de John Deacon pulse dans des zones où la sève rythmique irrigue chaque cellule du son Queen. Parfois éclatante, souvent tapie sous la poussière des arrangements, sa contribution demeure une énigme pour qui n’écoute qu’avec ses yeux.
'Another One Bites the Dust' et 'I Want to Break Free' : les hits qui portent sa griffe
Nul ne saurait nier l’impact tellurique de 'Another One Bites the Dust'. Cette chanson — que Deacon a composée seul, défiant les canons rock en puisant dans les rythmes funk acquis auprès de Nile Rodgers — explose tous les compteurs en 1980. Sa ligne de basse, martelée comme un cœur sous adrénaline, ne fait pas que porter le morceau : elle réinvente la dynamique du groupe et propulse Queen sur les territoires inexplorés du groove. On danse malgré soi ; impossible d’y résister, même si certains membres (au premier rang Roger Taylor) étaient sceptiques au début !
L’autre coup de maître reste 'I Want to Break Free', hymne à la liberté dont le chant collectif cache une architecture mélodique portée par un riff entêtant. Écrite par Deacon, cette fresque pop synthétique a traversé toutes les frontières — y compris celle des conventions sociales en Amérique latine où elle est devenue cri de ralliement.
Des morceaux comme 'You're My Best Friend', 'Spread Your Wings', 'Back Chat' témoignent aussi de sa capacité à fusionner ritournelle pop et complexité harmonique, instaurant un dialogue constant entre rythmes intérieurs et chants extérieurs.
Au-delà des grandes compositions : la touche secrète du bassiste
Sa présence se devine dans chaque recoin sonore : John Deacon cisèle la ligne de basse comme on polit un galet jusqu’à ce que la mémoire s’y reflète. Il opte souvent pour la Fender Precision Bass et sait tisser un tapis harmonique sans jamais écraser ni Freddie Mercury ni Brian May.
Quelques exemples où sa basse distille sa propre sève, discrète mais indispensable :
- 'In Only Seven Days' (Jazz, 1978)
- 'You and I' (A Day at the Races, 1976)
- 'Misfire' (Sheer Heart Attack, 1974)
- 'Cool Cat' (Hot Space, 1982)
- 'My Life Has Been Saved' (Made in Heaven, 1995)
Chacune de ces lignes agit comme un fil invisible reliant passé et futur, entretenant la mémoire vivace d’un groupe qui aurait pu sombrer sans ce fondement solide.
Les vrais amateurs discerneront dans le jeu de Deacon une science du silence : il sait quand se taire pour mieux faire parler la chanson.
L’influence sur l’architecture musicale de Queen : un pilier discret
Dans l’écheveau serré que tisse Queen entre flamboyance vocale et orfèvrerie instrumentale, John Deacon surgit comme l’architecte oublié mais essentiel. Sa compréhension aiguë des structures pop permettait à chaque membre de briller sans fissurer l’édifice—il polissait souvent les poussières d’arrangements trop chargés par une ligne simple mais décisive.
Son sens acéré du placement donne chair et âme aux morceaux : il ancre 'Under Pressure', stabilise le chaos contrôlé de 'Dragon Attack', rend possible les envolées baroques tout en gardant ancrées dans le réel. Sans lui, le château sonore menacerait ruine !
Rôle structurel dans Queen | \Score symbolique |
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Architecte discret | 5/5 étoiles 🌟 |
Retour sur le passé : John Deacon et l'âge d'or de Queen 🌟
La rencontre avec Freddie Mercury et ses compagnons : les débuts d'une légende

- Les couloirs sentent la poussière, les amplis crachotent et les regards se croisent sans promesse : c’est là, dans l’anonymat d’une audition presque banale, que John Deacon rejoint le trio formé par Freddie Mercury, Brian May et Roger Taylor. La synergie ne tarde pas à sourdre—pas besoin de cérémoniels ni d’accords pompeux, juste un accordage silencieux des tempéraments. Deacon, plus jeune que ses compagnons, apporte sa sève tranquille et un sens du rythme viscéral qui complète le showmanship éclatant de Mercury. Les premiers concerts n’attirent que quelques curieux mais déjà les échos d’une cohésion rare percent sous la surface : chacun sent que la poussière soulevée sur scène n’est qu’un prélude à la tornade.
Les sessions d'enregistrement : l'ingéniosité derrière le silence
Trop souvent relégué dans l’ombre, John Deacon s’impose pourtant comme un inventeur silencieux lorsque résonnent les premières notes en studio. Dès les démos à De Lane Lea (1971), il ajuste lui-même câblages, pédales bricolées et circuits maison : derrière chaque piste gravée sur bandes sommeille son obsession pour la précision sonore. Son oreille d’ingénieur repère la poussière dans chaque fréquence inaudible pour le commun des mortels ; sa patience infecte même Freddie lors des boucles vocales interminables ! C’est lui qui propose des arrangements discrets mais cruciaux, peaufinant sans relâche la matière brute jusqu’à ce qu’elle pulse au diapason collectif.
La disparition de Freddie Mercury : un tournant pour John Deacon
La fin de l’année 1991 coupe net la sève du collectif : Freddie Mercury s’éteint, laissant le groupe orphelin — et John Deacon vidé. Il assure encore quelques ultimes hommages sur scène (dont le concert Tribute en 1992), puis laisse tomber tout apparat public. Pour lui, continuer sans Freddie était « impensable » ; les mémoires se referment comme une porte lourde sur un chapitre irréversible. Sa tristesse ne fut jamais criarde mais pesante, diffuse — préférant préserver dans le silence ce qui avait été bâti à quatre.
« La perte d’un ami comme Freddie… c’est perdre la moitié de soi-même. Je savais que rien ne serait plus pareil — alors j’ai préféré garder la musique vivante en moi plutôt que de trahir ces mémoires. »
Au-delà de Queen : l'homme et ses passions, loin des échos du rock 🕊️

On pourrait croire qu’après Queen, la vie de John Deacon s’est dissoute dans la poussière de l’oubli : ce serait une erreur. Dans l’ombre feutrée d’une maison anglaise, il poursuit une mêlée d’intérêts oscillant entre ingénierie électronique et souvenirs musicaux. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en électronique du Chelsea College depuis 1971, il n’a jamais été qu’un simple bassiste — sa rigueur scientifique se retrouve dans le détail chirurgical de ses arrangements comme dans la conception du fameux "Deacy Amp" utilisé par Brian May. Certains comparent la précision d’un ingénieur à celle exigée chez un bassiste :
- Ingénieur : soude chaque composant avec une patience quasi ascétique
- Bassiste : agence chaque note pour qu’elle serve de socle au chant et aux harmonies, sans faille ni débordement
Un équilibre rare — presque antinomique — entre logique froide et pulsation organique.
Le 'Fender Piano Fender' : excentricité en sourire mineur
Parmi les histoires polies par le temps, l’anecdote du "Fender Piano Fender" fait sourire tout amateur de bizarrerie sonore. Lors d’un enregistrement, John s’entête à jouer une partie au piano électrique Fender Rhodes… puis plaque soudain sur cette même piste quelques notes à la basse Fender Precision, créant ainsi le premier « Fender-Fender » revendiqué de l’histoire du rock (certains techniciens auraient roulé des yeux). Cette micro-folie en dit long sur le plaisir enfantin qui animait Deacon loin du pipeau médiatique.
Les petites anecdotes sont des porte-voix inattendus de la complexité d’un artiste : elles dévoilent des angles morts impossibles à saisir à travers les grands récits officiels.
Les perspectives d'un retour : espoirs et réalités sous les échos
Depuis plus de deux décennies, chaque rumeur sur un retour scénique de John Deacon ranime les échos fébriles des fans. Dernier concert public en 1997, refus poli mais ferme de toutes propositions ultérieures… La réalité est têtue : il a choisi son retrait comme on ferme une porte sur une pièce remplie de mémoires intimes. Les réseaux bruissent pourtant périodiquement — mais y croire relèverait presque du déni collectif.
L'écho persistant de John Deacon dans le panthéon du rock
John Deacon, loin de la fureur tapageuse des projecteurs, s’est ancré comme la sève muette qui irrigue encore les rythmes et mémoires de Queen.
Points clés :
- Figure silencieuse mais essentielle, Deacon a modelé l’architecture musicale du groupe avec une rigueur rare, refusant les compromis faciles ou l’auto-promotion stérile.
- Ses compositions ('Another One Bites the Dust', 'I Want to Break Free') et ses lignes de basse ciselées sont devenues partie intégrante des échos planétaires du rock.
- Investi dès l’origine dans les actions caritatives (Mercury Phoenix Trust), il a prolongé la portée du groupe bien au-delà des notes.
- Son absence choisie – presque provocatrice – continue d’exercer un pouvoir invisible sur les décisions artistiques et symboliques entourant Queen.
L’héritage de Deacon se lit entre les lignes et les silences : il n’est pas nécessaire d’être visible pour laisser une trace profonde. La poussière dorée soulevée par ses rythmes continue à nourrir la mémoire collective, et chaque amateur sincère devine, derrière chaque écho, la présence bienveillante d’un homme qui a préféré préserver la musique plutôt que sa propre image. Respect à celui dont le retrait fait plus résonner l’amour que mille discours bruyants.