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Corrosion of Conformity : un double album inédit en 2025 avec "Forever Amplified"

Le groupe de metal Corrosion Of Conformity a annoncé la sortie d'un nouvel album pour 2025. Mais se prépare en réalité à lâcher un double album titanesque. On fait le point sur l’un des projets musicaux les plus attendus de l’année prochaine.

14 min
Les instruments
1 September 2025 à 7h45

Corrosion Of Conformity va sortir un double album en 2025 — le premier de son histoire. Le groupe légendaire, qui a signé quelques-uns des plus grands classiques du metal, s’apprête à dégainer une nouvelle offensive sonore avec "Forever Amplified". On fait le point sur l’un des projets musicaux les plus attendus de l’année prochaine.

Corrosion Of Conformity prépare un nouvel opus colossal : "Forever Amplified" pour 2025

L’annonce aurait pu paraître improbable il y a encore quelques années, mais Corrosion Of Conformity se lance dans l’aventure d’un double album – "Forever Amplified" prévu pour 2025. Pour ceux qui suivent ce crew, soyez clairs : c’est la toute première fois que le groupe ose cette ampleur, eux qui nous ont habitué à des disques compacts, bruts, sans fioriture. Ici, la densité est de mise : deux disques pour explorer toutes les nuances du sludge et du stoner, avec une promesse d’expansion multidimensionnelle de leur univers sonore.

« On avait besoin de repousser nos propres limites. Un seul disque ne suffisait plus à dire ce qu’on voulait. Ce double opus, c’est notre manière de rester libres… et bruyants ! » — Pepper Keenan, lors d’une session nocturne en studio.

Confirmation d'un double album : une première historique pour COC

Le choix du format n’est pas anodin. Pour un groupe aussi enraciné dans la puissance immédiate, sortir un double opus signifie vouloir laisser davantage de place à la complexité des atmosphères, aux longues plages instrumentales et aux expérimentations inattendues – parfois entre deux silences pesants. L’histoire s’écrit ici : jamais COC n’a compromis sa concision, et ce projet marque donc un saut artistique majeur.

Le titre "Forever Amplified" : une signature sonore à venir

Prêtez attention à ce titre ! "Forever Amplified", ça claque comme une profession de foi. Rien que le mot « amplified » évoque déjà cette maîtrise instinctive des volumes saturés, cette obsession de l’ampli vintage couplé à une Strat râpeuse... On peut s’attendre à ce que la signature sonore de COC soit non seulement respectée mais transcendée – avec probablement des textures sonores plus épaisses, une énergie brute mais canalisée dans chaque riff. Cette démarche d’intensification perpétuelle fait écho à leur ADN musical sans jamais sombrer dans l’auto-parodie.

Visuel stylisé de Forever Amplified, sludge et stoner par Corrosion of Conformity

Premières indications sur la date de sortie : une attente fébrile

La sortie est prévue pour l’été 2025, au cœur d’une tournée annoncée en compagnie des géants Judas Priest et Alice Cooper – preuve que l’événement dépasse le simple cercle des fans historiques. La pré-production rigoureuse a été essentielle pour caler cette timeline, tant le travail sur deux disques exige un processus créatif précis et méticuleux (et quelques nuits blanches... je me rappelle avoir croisé Woody Weatherman devant le studio à 3h du mat', épuisé mais hilare devant l’ampleur du challenge).

Le rôle de Barry Gibb et de son studio mythique

Impossible d’ignorer la singularité du lieu : certains enregistrements ont été faits dans le studio privé de Barry Gibb (oui, le Bee Gee). Ce n’est pas qu’un clin d’œil excentrique : ce studio mythique de Miami a permis, selon les dires du crew technique, d’accéder à un arsenal analogique rare et une acoustique redoutable – assez dingue pour teinter le mixage final d’une teinte organique atypique pour COC. Ne vous attendez pas à entendre du disco ici… Mais comprenez que l’héritage Gibb pourrait injecter juste assez d’audace dans cet album déjà hors-norme.

Une nouvelle ère pour Corrosion Of Conformity : le départ de Mike Dean et l'arrivée de Bobby Landgraf

La scène sludge vient de tourner une page aussi épaisse qu’essentielle : Mike Dean, cofondateur et basse historique de Corrosion Of Conformity, vient de quitter le navire, bouleversant l’équilibre d’un crew déjà marqué par la disparition du batteur Reed Mullin. Ici, ce n’est pas un simple changement administratif. Un chapitre se tourne, et tout auditeur un tant soit peu averti sait combien la basse de Dean était le socle granitique du son COC depuis plus de quarante ans.

Le jeu de Mike Dean s’est imposé comme l’une des signatures du sludge américain : lignes épaisses, groove sale, alternance féroce entre saturation stoner et précision punk. Sans lui, nombre d’arrangements phares – notamment sur _Deliverance_ ou _Wiseblood_ – n’auraient jamais eu cet impact tellurique.

Depuis sa création en 1982, COC a su braver les tempêtes avec une résilience rare. Mais la perte successive de Reed Mullin (batterie) et aujourd’hui Mike Dean (basse) impose un avant/après indiscutable dans la trajectoire du groupe. Il faut se rendre à l’évidence : aucune formation ne sort indemne d’une telle saignée rythmique.

Bobby Landgraf : un nouveau souffle pour la section rythmique

Pourtant, soyez clairs, il n’y a pas d’abandon ici ! À la basse débarque Bobby Landgraf, ex-guitariste chez Down et bass tech attitré de Pantera – donc pas franchement un bleu en matière d’intensité metal. Habitué aux grooves sudistes et à la saturation musclée, Landgraf affiche une énergie scénique qui promet bien plus qu’un simple remplacement technique : il insuffle un "nouveau souffle" dans la section rythmique et dialogue déjà avec Woody Weatherman pour booster les structures et oser des choix inattendus en studio.

Il faut avoir assisté à une balance improvisée entre Pepper Keenan et Landgraf pour saisir à quel point ces deux-là sont déjà complices – on sent que chaque ligne de basse est pensée pour relancer l’énergie collective plutôt que remplacer servilement ce qui était là avant.

L'impact des changements de line-up sur la création musicale : "Ce n'est pas anodin"

Ce n’est pas anodin : chaque mutation du line-up chez COC a toujours déclenché une évolution stylistique marquée. Après chaque départ ou retour, c’est l’ensemble du processus créatif qui se reconfigure. L’alchimie entre Keenan, Weatherman et Landgraf génère ici une tension productive — moins figée sur le passé, plus ouverte aux explorations multidimensionnelles que promet "Forever Amplified". On peut s’attendre à des morceaux où les textures rythmiques jouent le contraste entre rugosité sludge et précision ciselée.

La dynamique du groupe face à ces transitions

L’histoire du crew COC démontre une capacité rare à traverser les secousses sans jamais perdre leur colonne vertébrale artistique. La clé reste l’expérience cumulée des membres fondateurs restants (Keenan et Weatherman), capables d’absorber le choc collectif tout en fédérant autour d’une vision commune. Pour certains groupes, ces transitions seraient synonymes d’effondrement ; ici elles deviennent source de renouvellement continu – quitte à ce que certains fans regrettent les lignes sinueuses de Dean (on peut comprendre !), mais trouvent aussi dans cette nouvelle ère une proposition sonore plus dense, plus aventureuse encore.

Plongée dans le processus créatif : de la pré-production au mixage final

Chez Corrosion Of Conformity, créer un opus n’a jamais été une affaire expédiée. Pour "Forever Amplified", le parcours a frôlé l’obsession. Riffs rugueux, grooves contrariés, et cette tension entre le sludge viscéral et la finesse stoner : tout est né lors de sessions improvisées où chaque membre devait s’arracher à ses réflexes pour retrouver l’étincelle. On sait que les premiers mois de travail ont vu s’empiler des dizaines de démos, Woody Weatherman travaillant des arrangements jusqu’à l’usure sur sa Strat (le mythe raconte une nuit où il a cassé deux cordes juste en martelant le pont d’un nouveau morceau — évènement qui aurait rendu fou n’importe quel tech guitare un peu maniaque).

Les phases de répétition sont devenues des laboratoires sonores. Le crew s’est enfermé dans une discipline quasi-militaire : chaque idée, même la plus tordue, était testée, triturée, puis soit écartée, soit affinée jusqu’à trouver sa place entre deux silences. Ici, rien n’a été laissé au hasard ; les structures ont été repensées encore et encore pour permettre une véritable immersion dans ce territoire sonore inconnu que promet ce double album.

L'importance de la pré-production : « Soyez clairs, c'est là que tout se joue »

C’est là que tout se joue ! La pré-production chez COC pour "Forever Amplified" a été bien plus qu’une formalité : c’était le cœur du projet. Les membres du groupe ne se sont pas contentés d’écrire des chansons. Ils les ont démontées pour mieux comprendre leur ossature – prenant le temps d’enregistrer des maquettes parfois crades mais toujours sincères, histoire d’isoler chaque friction et chaque harmonie latente. Cette étape capitale leur a permis d’arriver en studio avec une vision affûtée : aucun riff parasite ne subsiste sur la version finale.

Le studio Barry Gibb : scène d’expérimentation et amplification sonore

L’enregistrement principal s'est déroulé dans le fameux studio privé de Barry Gibb à Miami (source). Ce choix peut paraître loufoque mais il est tout sauf anodin ! Ce lieu mythique offre un arsenal analogique unique et une acoustique redoutable qui a permis au crew de pousser l’amplification sonore dans ses retranchements. Entre murs saturés d’histoire musicale et matériel pointu (vous imaginez Pepper Keenan tripoter un vieux compresseur ayant appartenu aux Bee Gees ?), chaque prise gagnait en profondeur et en organicité — rien à voir avec un bête enregistrement numérique sans âme.

Session studio analogique vintage de Corrosion Of Conformity

Warren Riker : l’art du mixage comme façonnage sensoriel

Au moment du mixage final, c’est Warren Riker qui s’est chargé de façonner le son (source). Il ne faut pas sous-estimer ce rôle : ici, il ne s’agit pas juste d’équilibrer des pistes ! Riker agit en artiste plasticien ; il veille à conserver la puissance brute du sludge tout en accentuant les détails qui font la clarté redoutable des compositions stoner. Un équilibre rare que peu osent – ou parviennent – à atteindre dans ce style. À écouter certains extraits non officiels circulant entre fans hardcore (je plaide coupable…!), on sent déjà que chaque plan sonore a été pensé pour l’immersion totale, sans sacrifier la nervosité électrique propre à COC.

Chez COC, chaque détail du processus compte ! Plus qu’un simple passage obligé en studio, c’est toute une odyssée sonore qui se cache derrière "Forever Amplified".

L'héritage de Corrosion Of Conformity : un parcours jalonné de succès et d'influences

De "No Cross No Crown" à "Forever Amplified" : l'évolution d'un son

Corrosion Of Conformity ne s’est jamais reposé sur ses lauriers – chaque album est une mue, pas juste une suite logique. Avec No Cross No Crown (2018), le crew opérait un retour marqué vers des racines heavy/stoner, renouant avec la voix rocailleuse de Pepper Keenan et des riffs saturés mais fédérateurs. Forever Amplified vient casser cette continuité feinte : densité accrue, structure double album, prises de risque sonores plus marquées. On sent la volonté de ne pas stagner, mais aussi une fidélité viscérale à leur ADN : groove charbonneux, énergie brute, chant fédérateur. Rien n’est sacrifié sur l’autel de la modernité ; au contraire, la nouvelle matière prolonge tout ce qui fait la force de COC depuis les débuts sans jamais tomber dans le pastiche.

L’influence du sludge et du stoner metal dans la discographie de COC

Soyez clairs : l’empreinte sludge et stoner n’est pas une pose chez Corrosion Of Conformity, c’est un marqueur fondamental. Leurs premiers albums baignaient dans une urgence punk-hardcore, mais dès Blind (1991) le groupe s’aventure dans ce sludge lent et pesant avec des riffs épais comme du goudron. Les disques suivants creusent le sillon stoner : guitares grasses et lentes, section rythmique poisseuse et cet art d’alterner accélérations furieuses et grooves plombés (« Wiseblood » ou « Deliverance » restent des manuels du genre). Leurs textures sonores – même sur les morceaux plus récents – suintent littéralement la distorsion vintage et le feeling crasseux typique du sud des États-Unis.

Les collaborations marquantes et connexions avec d'autres géants du metal

L’histoire de COC est marquée par une multitude d’alliances influentes. À commencer par Pepper Keenan, pilier chez Down aux côtés de Phil Anselmo (Pantera) : ce lien a ouvert les portes d’un échange créatif permanent entre ces figures du southern metal/sludge. COC a aussi croisé la route de Black Label Society (Zakk Wylde) ou Crowbar (Kirk Windstein), nourrissant ce réseau où riffs massifs riment toujours avec fraternité rugueuse. Certain.es oublient que la scène grunge US elle-même (Alice in Chains en tête) cite souvent COC comme influence majeure… preuve que leur impact dépasse largement les frontières stylistiques habituelles.

L’ADN de Corrosion Of Conformity : une force qui transcende les époques

Ce qui traverse toute l’œuvre – et cimente leur légitimité –, c’est un ADN indestructible : capacité à digérer chaque changement d’époque sans jamais travestir leur identité sonore. Peu importe les mutations de line-up ou l’évolution du mixage studio ; on retrouve toujours cette sincérité brute, ce goût pour la saturation contrôlée et l’alternance magistrale entre puissance tellurique et détours bluesy inattendus. Plus qu’un simple groupe culte, COC incarne cette force qui transcende les époques, jamais ringarde ni opportuniste.

Au-delà de la musique : ce que "Forever Amplified" représente pour COC et ses fans

La sortie de "Forever Amplified" ne se résume pas à un simple événement discographique. On parle ici d’un double album multidimensionnel, pensé comme une véritable exploration sonore où chaque recoin, chaque texture est une invitation à plonger tête la première dans l’inconnu. Le crew COC a spécifiquement souligné la densité et l’aspect signifiant de ce projet : deux volets qui promettent une immersion aussi profonde qu’exigeante, loin des productions formatées. Franchement, il faudra plusieurs écoutes attentives pour saisir toutes les subtilités de cette aventure multidimensionnelle – le genre d’expérience qui redéfinit l’acte même d’écouter un disque metal en 2025.

Difficile de masquer l’attente fébrile des fans (et du crew élargi !) autour des prochaines tournées. Savoir que ces nouveaux morceaux résonneront bientôt sur scène, avec tout le "crew" rassemblé devant les amplis, fait déjà vibrer le circuit électrique des aficionados. On sait que COC partagera l’affiche avec Alice Cooper ou Judas Priest : un coup d’accélérateur pour fédérer encore plus fort autour de cette nouvelle page.

Côté diffusion, la signature chez Nuclear Blast n’a rien d’un détail administratif. Pour cet opus majeur, c’est le gage d’une distribution au cordeau et d’une exposition internationale à la hauteur du défi artistique lancé par COC – peu de labels ont autant contribué à faire rayonner des chefs-d'œuvre du metal contemporain.

Il flotte dans l’air une tension rare, ce moment fragile entre deux silences où l’attente se mue en espoir collectif : on pressent que "Forever Amplified" pourrait devenir ce chef-d’œuvre tant espéré, celui qui ralliera toutes les factions du crew dans une ferveur renouvelée.

## L'excitation d'un nouvel opus majeur pour Corrosion Of Conformity

Impossible de minimiser la portée de ce nouvel opus : "Forever Amplified" s’annonce comme un événement multidimensionnel pour COC et son crew, transcendé par une énergie rare. L’attente est fébrile, l’excitation palpable – difficile de rester indifférent devant un tel tournant artistique, ce n’est pas anodin !!

Corrosion of Conformity : un double album inédit en 2025 avec "Forever Amplified"

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