La tournée 2025 de ZZ Top marque le retour sur scène de Frank Beard, après une absence due à des soucis de santé. Une excellente nouvelle pour les fans, qui retrouveront le trio original pour les concerts à venir. Le batteur iconique avait été remplacé au pied levé par John Douglas, ex-batteur d’Aerosmith, pour assurer les dates de la tournée 2023. L’"Elevation Tour" est d’ailleurs l’occasion pour le groupe de sillonner l’Amérique du Nord et l’Europe, avec une date en France le 15 juin 2025. Les légendes du blues-rock reviendront sur leurs plus grands titres, mais aussi leur dernier album en date, “RAW”.
ZZ Top en 2025 : Ce qu'il faut savoir sur la tournée et la présence de Frank Beard 🎸
On n’imaginait pas, il y a vingt ans, que le tic-tac d’une batterie puisse hanter autant l’attente fébrile des fans d’un trio texan à barbes mythiques. Et pourtant, soyons clairs : l’annonce de la tournée "Elevation" en 2025 fait battre les cœurs sur une double croche d’inquiétude et d’excitation.
Confirmation des dates de concerts de ZZ Top en 2025 : une présence confirmée, mais des interrogations persistent.
Le calendrier s’étoffe : Les dates annoncées s’enchaînent pour 2025, avec un itinéraire qui zigzague entre Sioux City (2 août), Richmond (23 août), Moncton au Canada et St. John’s à la croisée des provinces atlantiques. Mais chaque communiqué officiel glisse une nuance, parfois elliptique, sur la présence du batteur originel. Après deux absences médicales cette année — la dernière en plein cœur de l’été — Frank Beard est annoncé pour un retour « monumental » dès septembre 2025 (Ultimate Classic Rock). Le soulagement est palpable, mais on ne se débarrasse pas si vite de cette angoisse sourde qui accompagne le moindre report ou remplacement provisoire.
Les billets s’arrachent pourtant comme si rien n’était incertain. Les fans feront-ils le déplacement pour voir ZZ Top sans Frank Beard? La question reste suspendue dans l’air sec des salles américaines.
La tournée "Elevation" : un nouveau chapitre pour les légendes du blues-rock.
L’"Elevation Tour", c’est plus qu’une simple série de concerts ; c’est l’affirmation indécente d’une longévité rare. ZZ Top, fondé en 1969 à Houston — époque où le blues texan se frottait aux grognements électriques — n’a jamais cessé d’évoluer. On parle souvent du virage "synthétique" opéré avec Eliminator (1983), album qui a injecté des séquenceurs et des sons digitaux dans le vieux moteur V8 du trio. Mais soyons honnêtes: même quand les synthés prennent le dessus, l’ossature reste résolument blues-rock, sale et groovy.
L’"Elevation Tour" marque une tentative d’allier héritage brut et envie de modernité. Chaque setlist oscille entre classiques intemporels (La Grange, Tush) et clins d’œil aux années 80 plus électroniques—preuve que ZZ Top refuse de s’encroûter.
L’énergie scénique demeure leur force vitale : chapeaux vissés jusqu’au ciel, guitares carrossées comme des bagnoles vintage, regards complices entre Billy F. Gibbons et Elwood Francis (remplaçant Dusty Hill depuis sa disparition). Même lorsque Frank Beard manque à l’appel, quelque chose se passe... mais ce n’est pas anodin !

Petit souvenir personnel qui me hante encore : 2017, festival rock du sud-ouest américain. J’observe Beard accorder ses baguettes avant le rappel — geste presque imperceptible, rite païen avant le déluge sonore. Un spectateur près de moi glisse : « On croit qu’il tape simplement fort… mais personne ne groove comme lui! » Cette remarque anodine devient prophétique lorsque vient l’heure du remplacement temporaire.
L'importance de Frank Beard : plus qu'un batteur, une pièce maîtresse du son ZZ Top.
Derrière son sourire discret (et son absence volontaire de barbe !), Frank Lee Beard est bien plus que "le mec derrière les fûts". Son jeu secoue la charpente sonore du groupe depuis plus de cinquante ans — sans effets tape-à-l’œil ni esbroufe technique superflue.
Ce n’est pas anodin : chaque roulement chez ZZ Top, c’est une gifle sonore qui rappelle que leur groove ne tient pas seulement à une combinaison guitare-basse-chapeau haut-de-forme ! Sa frappe minimaliste mais précise donne tout leur sens aux riffs graisseux de Gibbons et aux lignes errantes (ou sablonneuses) d’Elwood Francis ou feu Dusty Hill.
Frank Beard façonne un espace-temps rythmique qui fait danser les silences entre deux notes — ceux-là mêmes qui font frissonner toute salle obscure dès que retentit Waitin’ for the Bus. Imaginez seulement : remplacer ce battement intérieur par celui d’un autre… même brillantissime technicien ! C’est déplacer l’équilibre moléculaire du son ZZ Top.
Anecdote dénichée chez un vieux roadie texan rencontré en backstage en 2019 : « Quand Frank rate une répèt’, tu sens tout le matos vibrer bizarrement... C’est comme si on avait changé le sol sous nos pieds!! »
Attendre "Elevation" sans certitude sur la batterie donne un goût différent à cette tournée – mélange rare d’espoir obstiné et d’inquiétude vraie. Les prochaines annonces seront décisives ; chaque apparition ou absence annoncée déplace subtilement la tension collective autour du groupe.
Frank Beard : Un départ temporaire pour raisons de santé, mais un retour espéré ?
Difficile d’ignorer le parfum d’inachevé qui flotte sur la scène texane cette année. Si vous traînez vos oreilles du côté de Houston – là où Frank Beard, l’homme sans barbe, a vu naître ses premiers battements – vous savez que son absence en 2025 n’est pas passée inaperçue.
Les raisons officielles du retrait de Frank Beard : une discrétion qui nourrit les spéculations
Soyons clairs : le mutisme du management de ZZ Top sur la santé de Frank Beard frôle l’ascétisme. Depuis le printemps 2025, les communiqués s’enchaînent avec la même formule : « problème médical non spécifié », laissant les fans dans un no man’s land informationnel où la moindre rumeur prend des proportions démesurées. Il aurait manqué presque tous les concerts d’août, pour ce qui serait sa seconde absence majeure en moins d’un an (Ultimate Classic Rock).
Dans ce brouillard soigneusement entretenu, impossible de savoir si l’on doit s’inquiéter d’une allergie passagère ou d’une fatigue plus profonde. Le silence est assourdissant, et entre deux silences justement, s’infiltrent mille questions : Qu’a-t-il ? Quand reviendra-t-il vraiment ? Houston n’est pas avare en souvenirs ni en anecdotes, mais cette ville ne livre rien sans résistance…
Anecdote entendue backstage à Dallas : un technicien s’étonne « On reçoit moins de messages officiels qu’à l’époque du fax ! » Voilà ce que c’est que marcher dans l’ombre d’un géant discret.
Qui assure la batterie en l'absence de Frank Beard ? John Douglas et Elwood Francis à la relève.
Lorsque Beard quitte le navire, c’est John Douglas qui monte derrière les fûts. Ce nom ne sonnera familier qu’aux plus acharnés : John Douglas, batteur-tech historique et artiste peintre à ses heures perdues (il a customisé quelques caisses claires iconiques pour Aerosmith !), n’est pas un simple remplaçant lambda. Sa frappe respecte le squelette rythmique bâti par Beard : carrée, sèche, jamais arrogante.
Elwood Francis complète ce duo de renforts : il occupe déjà la basse depuis la disparition brutale de Dusty Hill en 2021 – transition vécue comme une amputation par certains fans mais acceptée grâce à la fidélité sonore et humaine du personnage. Francis connaît chaque recoin du répertoire (il fut longtemps technicien de Hill). Il compose lui-même des lignes alternatives quand l’arrangement live le requiert et reste un point d’ancrage discret lors des tempêtes internes.
John Douglas n’ajoute ni ne retranche rien : il adapte son jeu à cette matière sonore malléable qu’est ZZ Top, évitant le piège du pastiche ou celui – tout aussi périlleux – du solo démesuré. Franchement ? Le groove est maintenu… mais il flotte toujours une différence presque infime dans la tension collective du public.
L'historique des remplacements et collaborations au sein de ZZ Top : une tradition bien établie
Ce n’est pas la première fois que ZZ Top doit composer avec des absences ou jouer avec sa propre identité musicale. Le décès de Dusty Hill a déjà obligé le groupe à repenser son équilibre : Elwood Francis est devenu pilier sans jamais singe ni trahir son prédécesseur (infos sur membres passés). Les collaborations ponctuelles et substitutions temporaires se sont multipliées lors des rares périodes d’indisponibilité – rappelant celle vécue par Lynyrd Skynyrd avec Ed King ou Aerosmith lors des soucis récurrents de Joey Kramer…
La tradition du rock sudiste veut que chaque musicien soit remplaçable sans être effaçable : on laisse passer l’orage mais on n’oublie jamais qui tenait la barre à l’origine. ZZ Top a cultivé cet art délicat depuis cinq décennies.
« Ce n'est pas anodin » : l'impact d'une absence sur la dynamique du groupe légendaire
« Ce n'est pas anodin » : remplacer un membre fondateur perturbe jusqu’à la chimie moléculaire du trio.
Substituer Frank Beard — même temporairement — revient à déplacer le pivot autour duquel tout tourne. Son jeu « minimaliste » cache une rigueur mathématique difficile à égaler (Dan Mitchell, batteur originel remplacé dès 1970, n’a jamais vraiment trouvé grâce aux yeux des puristes).
L’absence modifie imperceptiblement les respirations collectives pendant Jesus Just Left Chicago, ralentit certains contretemps dans Tush, ouvre parfois une brèche étrange où s’engouffre une énergie différente…
Les nouveaux venus apportent leur intensité — John Douglas notamment injecte une tension nerveuse qui bouscule gentiment les habitudes — mais soyons honnêtes : l’expérience live perd forcément quelque chose dans cette translation subtile.

Ce chapitre unique dans l’histoire du groupe rappelle que chaque concert est un acte fragile ; entre deux silences résonne indéniablement le manque. La suite ? Elle dépendra autant des annonces officielles que de notre volonté farouche de croire encore à ce miracle texan.
Où voir ZZ Top en concert en 2025 : Dates et lieux (Europe et Amérique du Nord)
On n’a jamais vu une tournée texane provoquer autant d’alertes de calendrier, ni de discussions fiévreuses sur les forums spécialisés. Soyons clairs : cette section s’adresse à ceux qui scrutent la moindre vibration d’agenda avec l’espoir de retrouver, fût-ce un soir, le grain originel du blues-rock sudiste.
Les dates confirmées en Amérique du Nord : États-Unis et Canada sur la route de l'"Elevation Tour"
La tournée "Elevation" dessine sa trajectoire sur tout le continent nord-américain, transformant chaque escale en rite d’initiation sonore. Les fans américains et canadiens connaissent la valeur des promesses tenues par ce trio chenu : chaque concert prend des allures de messe bruyante où se mêlent bikers chevronnés, néo-hipsters nostalgiques et vieux routiers du riff graisseux. Ce n’est pas anodin — retrouver ces énergies dans les arènes historiques du Midwest ou dans l’exubérance feutrée des casinos canadiens forge une expérience unique.
Voici quelques unes des dates-clés confirmées pour l’Elevation Tour 2025 :
- 2 août 2025 – Sioux City, IA @ Hard Rock Hotel & Casino
- 23 août 2025 – Richmond, BC @ River Rock Casino Resort
- 25 juin 2025 – Laval, QC @ Place Bell
- 26 juin 2025 – Québec, QC @ Agora Du Port
- 1er juin 2025 – Victoria, BC @ Save-On-Foods Memorial Centre
- 21 novembre 2025 – Baton Rouge, LA @ River Center Theatre
Et bien d’autres étapes — Dothan AL (Civic Center), festivals au Canada de l’Est… L’ambiance y est brute : pas de chichis inutiles, juste trois musiciens et des milliers de décibels échangés sous les projecteurs. Certains iront voir cinq concerts d’affilée rien que pour traquer telle variation dans "Jesus Just Left Chicago" ou sentir si le setlist déraille vers la surprise…
Concerts annoncés en Europe ? France, Belgique, Suisse : les espoirs des fans francophones.
Le constat s’impose : aucune date européenne n’a été confirmée officiellement pour 2025 au moment où j’écris ces lignes ! Ce silence pèse lourd sur les attentes françaises, belges ou suisses — territoires historiquement fervents du gros son et des guitares plus rêches que la craie sur tôle rouillée. Quelques rumeurs circulent sur Songkick (33 shows programmés dans deux pays seulement — hors zone francophone).
Les amateurs fantasment déjà sur une escale à la Wembley Arena (UK) ou encore à Forest National à Bruxelles. Quant aux salles françaises ? On rêve d’un Olympia ou d’un Zénith pour redonner au blues électrique ses lettres de noblesse hexagonales. Les réseaux sociaux bruissent de pétitions improvisées pour convaincre le management du groupe… Soyons honnêtes : il y a là un manque presque intolérable dans la cartographie rock européenne actuelle.
Billetterie ZZ Top 2025 : comment se procurer des places pour les shows?
Acheter un billet pour ZZ Top n’a jamais été aussi tendu — tout simplement parce qu’il faut composer avec la rareté réelle (certaines dates partent en quelques minutes) et le spectre insidieux des arnaques. Ticketmaster, site officiel, SeatGeek ou JamBase sont vos seuls refuges fiables ; méfiez-vous des plateformes obscures qui surgissent dès qu’une tournée affiche complet.
Prix d’appel autour de $60 mais envolée VIP jusqu’à $8700 (!) selon salle et emplacement. Conseil évident mais trop souvent ignoré : activez alarmes et notifications dès l’ouverture officielle des ventes (en général fin juin pour les nouvelles dates). Pour ceux qui visent absolument Frank Beard derrière les fûts… surveillez chaque annonce médicale avant d’acheter!
Analyse des styles de concerts : du festival intimiste aux grandes arènes
Ceux qui imaginent ZZ Top cantonné aux stades texans se trompent lourdement. Leur histoire scénique prouve tout l’inverse : \de Montreux Jazz Festival (2013)où ils ont rendu hommage à Claude Nobs avec une setlist jazz-blues atypique\à l’ambiance saloon-grange des clubs américains\, ZZ Top module toujours son jeu.
La magie opère différemment entre champs boueux d’un open air canadien et confort capitonné d’un théâtre art déco. En festival ? Riffs explosifs propulsés sans ménagement devant plusieurs dizaines de milliers de personnes ; dans une petite salle ? Setlist rallongée, surprises acoustiques et énergie retenue puis explosée à point nommé.
L’expérience live varie radicalement suivant le cadre choisi — c’est précisément cette promesse incertaine qui rend chaque ticket précieux!
L'héritage de ZZ Top : Plus qu'un son, une légende vivante
On ne mesure jamais assez l’effet d’un riff de ZZ Top sur le système nerveux. C’est physique : chaque note claque, fait vibrer la moelle comme un souvenir d’enfance désobéissante. Il y a une raison pour laquelle La Grange ou Sharp Dressed Man survivent à toutes les modes — ce n’est pas uniquement affaire de nostalgie ou d’efficacité FM.
Revivre les titres emblématiques qui font vibrer les foules, de "La Grange" à "Sharp Dressed Man"
Difficile de dresser LA liste, mais quelques titres sont incontournables et provoquent systématiquement des ondes dans l’air épais des salles :
- La Grange (1973) : Inspiré par un bordel texan et le groove hypnotique de John Lee Hooker, ce morceau est devenu leur étendard. On raconte que Billy Gibbons tenait absolument à capter « le rythme du plancher grinçant sous les bottes ». Résultat : impossible de rester immobile dès que débute ce boogie crasseux.
- Tush (1975) : Composé en quelques minutes lors d’une balance à Florence, Alabama – une urgence brute qui s’entend dans chaque note. Hymne scabreux assumé et toujours plébiscité en rappel.
- Cheap Sunglasses (1979) : Chronique ironique des nuits texanes, clin d’œil aux faux-semblants rock’n’roll et seringue rythmique dans la veine du groupe.
- Gimme All Your Lovin' (1983), Legs, Sharp Dressed Man : Ces trois brûlots issus d’Eliminator marquent l’irruption irrésistible des synthés et du glamour MTV – sans jamais trahir la rugosité initiale.
- Waitin’ for the Bus/Jesus Just Left Chicago (1973) : Diptyque bluesy quasi sacré pour toute ouverture de concert.
« Notre force vient du fait qu’on joue comme si chaque chanson était une invention sauvage, même après mille répétitions. Rien n’est figé chez ZZ Top. » — Billy F. Gibbons
Explorer l'évolution musicale de ZZ Top : des débuts blues-rock à l'ère des "sequencers" et de "Eliminator"
ZZ Top a tout tenté sauf la tiédeur. La première époque — albums ZZ Top’s First Album, Tres Hombres — suinte le blues crasseux du Sud profond ; riffs sincères, harmonicas plaintifs et structures simples mais caustiques. Très vite pourtant, le trio s’aventure vers un mix bourbeux où rock gras et boogie texan fusionnent — Tejas (1976) amorce déjà cette hybridation insolente.
Le vrai basculement arrive au début des années 80 : Billy Gibbons découvre les séquenceurs, Frank Beard module son jeu pour épouser ces nouvelles textures, Dusty Hill injecte un groove quasi-mécanique. Avec Eliminator (1983), ils investissent MTV grâce à l’imagerie clinquante mais aussi à leur audace sonore : synthés vintage entremêlés aux guitares fuzz – c’est un choc esthétique qui aurait pu tout faire exploser… Mais non ! Soyons honnêtes : ils ont gardé la moelle blues sous le vernis électronique.
Analyser le style "hirsute" et l'esthétique visuelle : une signature inimitable
Impossible d’évoquer ZZ Top sans parler des barbes démesurées, chapeaux hauts-de-forme et costumes extravagants. Ce style « hirsute » ne relève pas seulement du folklore marketing ; il s’agit d’une armure identitaire forgée dès la fin des années 70 quand le groupe choisit volontairement l’extravagance Texan-Rock pour se distinguer sur scène…
Les lunettes noires deviennent aussi importantes que les slides sur Telecaster ! Leur look inspire autant la mode pop que le cinéma (cf. apparitions dans Retour vers le Futur III) – reconnaissance visuelle immédiate qui fait partie intégrante du mythe ZZ Top, au même titre que leur son saturé ou leur humour pince-sans-rire.
Expliquer comment le groupe a su traverser les décennies et rester pertinent
Soyons clairs : tenir plus de cinquante ans sans perdre sa colonne vertébrale musicale tient presque du prodige industriel dans le rock américain (source). La clé ? Une fidélité viscérale au blues entre deux silences – ces périodes creuses où chaque autre groupe aurait jeté l’éponge ou sombré dans l’insignifiance médiatique.
Même après avoir frôlé la caricature kitsch au sommet de MTV ou encaissé la disparition tragique de Dusty Hill, ZZ Top s’adapte sans se renier : nouveaux producteurs mais vieux amplis lampes ; collaborations contemporaines tout en maintenant ce grain sudiste unique ; concerts en clubs minuscules puis retour en arènes XXL…
En 2004, leur intronisation au Rock and Roll Hall of Fame entérine enfin leur statut : non seulement survivants, mais inventeurs constants d’un langage qui ne doit rien à personne d’autre.
Les alternatives et autres actualités musicales : L'esprit du rock perdure
La scène rock contemporaine ne cesse de vibrer sur des réminiscences texanes, et ce n’est pas anodin. Des groupes comme The Black Crowes ou Cheap Trick, toujours debout contre vents et marées, continuent de faire honneur à l’esprit ZZ Top : riffs râpeux, groove épais et ce brin d’insolence qui refuse la politesse du silence. Plus récemment, les adeptes de Greta Van Fleet ou The Sheepdogs injectent leur sueur dans le patrimoine du blues-rock — certains y voient une simple imitation, d’autres un passage de relais nécessaire pour secouer l’ère numérique.

Soyons clairs : malgré toutes les questions sur la santé de Frank Beard, la passion des fans pour ZZ Top demeure brûlante. L’attente fébrile autour de la tournée 2025 témoigne d’une fidélité rare. Tant que subsistera cette tension dans l’air — entre deux silences, justement — le rock continuera à trouver des bras pour porter la flamme et des oreilles pour en recueillir chaque vibration.