You are here

Concertina diatonique : tout savoir pour bien choisir votre instrument

Cet instrument de musique est sans doute l’un des plus fascinants qui soient. On vous explique pourquoi.

16 min
Les instruments
25 July 2025 à 1h44

Le concertina diatonique est sans conteste l’un des instruments les plus fascinants qui soient. En à peine quelques siècles, il s’est imposé comme un pilier de la musique traditionnelle irlandaise, écossaise et anglaise. Grâce à son incroyable versatilité, il s’adapte à une multitude de répertoires, allant du folk à la pop en passant par le punk. Souvent confondu avec l’accordéon, il s’en distingue pourtant par sa sonorité et sa logique de jeu uniques. Ce bijou d’ingénierie mécanique est aussi un chef-d’œuvre d’ébénisterie, dont la prise en main est aussi intuitive qu’addictive. Mais surtout, il est un témoin vivant de l’histoire des musiques populaires. On vous raconte tout.

Le Concertina Diatonique : Un Voyage Sonore au Cœur de la Tradition 🎶

Qu'est-ce qui fait vibrer le concertina diatonique ?

Impossible d’entamer ce sujet sans un brin de scepticisme face à l’aveuglante simplicité du concertina diatonique : ce petit instrument, disgracié dans les vitrines poussiéreuses de trop de musées, n’est pas qu’une relique – il est un foyer d’émotions brutes et de traditions tumultueuses. Sa mécanique tient dans l’équilibre subtile entre des anches libres qui vibrent sous la caresse du soufflet, et cette résonance âpre, parfois sauvage, parfois veloutée. Le vibrato s’y glisse comme un frisson sur l’échine : chaque mouvement du soufflet façonne le timbre.

Le concertina diatonique se distingue des autres instruments à anches par sa nature parfois bisonore (deux notes pour un bouton selon le sens du soufflet, sur l’Anglo), ou alors unisonore (une note stable en tirant ou poussant, typique de l’English). Cette dualité, ce jeu du double ou du simple, s’inscrit dans une poétique sonore absolument unique. Impossible d’évoquer la magie sans parler de la tension des feuillets de cuir, du souffle qui s’épuise ou éclate dans un cri ténu.

« Il y a dans chaque soupir du concertina une mémoire oubliée que l’on ravive, note après note, entre les doigts et le souffle. Ce n’est pas un instrument : c’est une faille temporelle portative ! » – Solveig Drouin

Anecdote personnelle : adolescente obstinée et ingrate envers les modes, j’ai préféré m’enfermer des heures avec ce cube énigmatique plutôt que gambader dehors. À chaque pression sur ses boutons nacrés mal alignés jaillissait une musique bancale, mais terriblement vivante – rien ne ressemble à cette vibration-là.

Les origines : L'invention de Charles Wheatstone et l'évolution des concertinas

Au commencement était Charles Wheatstone. Nous sommes en 1829, Londres bourdonne déjà d’innovations tapageuses ; Wheatstone dépose son brevet pour un instrument inédit : le concertina. Sa trouvaille ? Adapter le système des anches libres venu d’Allemagne (le symphonium) pour créer un objet compact et d’une redoutable complexité mécanique. Soufflets, boutons agencés sur deux plans hexagonaux – tout ici relève d’une ébénisterie fétichiste.

Rapidement, la fabrication industrielle suit : Lachenal s’impose comme le grand nom après Wheatstone. Mais soyons lucides : ces premiers concertinas étaient difficiles à accorder (l’accordage à sec relève d’un supplice) et réservaient leurs secrets à une élite musicale vaguement snob.

ancien concertina wheatstone lachenal

Ce fut pourtant dans les salons bourgeois autant que sur les bateaux de pêche que le concertina se répandit – instrument mutant, tantôt noble tantôt populaire.

Les deux grandes familles : Anglo et English, quelles différences ?

Anglo ou English : il faudrait être sourd pour ne pas sentir la rupture fondamentale. L’Anglo-concertina fonctionne selon le principe bisonore ("tiré-poussé") : chaque bouton délivre deux sons différents selon que l’on ouvre ou referme le soufflet. Cela induit une articulation rythmique nerveuse idéale pour les gigues irlandaises ou les reels anglais — mais peut vite déconcerter les puristes du legato.

L’English-concertina, lui, repose sur l’unisonorité parfaite : même note quel que soit le mouvement du soufflet — on y gagne une polyphonie agile mais au détriment parfois de cette vitalité syncopée propre à l’Anglo.

Voici un tableau comparatif synthétique :

Type Jeu Disposition des boutons Répertoire typique
Anglo-concertina Bisonore Deux rangées principales Folk irlandais/anglais
English-concertina Unisonore Disposition alternée chromatique Classique/Folk sophistiqué

Anecdote marginale : Certains puristes anglo-saxons affirment qu’apprendre sur modèle English vous vaccinerait contre toute expressivité… Je trouve ça risible ! La vérité ? On ne choisit pas son camp : c’est le timbre qui vous happe d’abord.

Plongée au cœur du Concertina Diatonique : Anatomie et Spécificités 🔧

Le jeu bisonore de l'Anglo : Poussé, tiré, deux notes pour un bouton

Fameuse étrangeté, le jeu bisonore de l’Anglo concertina met à mal toute routine pianistique : ici, chaque bouton n’offre pas une note mais deux. La logique ? Sur un même bouton, la note varie selon que l’on pousse ou tire le soufflet : une gymnastique qui impose une anticipation permanente du flux d’air. Impossible de tricher. Pour tisser une mélodie cohérente, il faut deviner en amont quel mouvement va amener la note désirée, et parfois s’aventurer dans d’acrobatiques détours harmoniques.

La conséquence inattendue : cette alternance "tiré-poussé" sculpte une dynamique rythmique propre, inimitable, qui propulse les gigues, hornpipes ou scottishes dans une nervosité jubilatoire. Les transitions soudaines de direction confèrent au jeu un rebond sec et énergique – aucune machine ne peut feindre cet élan sautillant.

Le jeu bisonore demande une coordination spécifique, mais ouvre des portes vers des phrases musicales uniques.

Étrangement, certains musiciens développent des stratégies personnelles pour éviter les changements de soufflet là où ils casseraient la ligne mélodique : il n’est pas rare d’entendre grogner contre un passage mal fichu qui "oblige" à soupirer au mauvais moment… Les partitions classiques sont impuissantes à rendre compte de cette tension organique entre souffle et doigté.

Le jeu unisonore de l'English : Une note par bouton, pour une logique différente

Le contraste avec le système unisonore de l’English concertina est sidérant : ici, tirer ou pousser le soufflet produit exactement la même note sur chaque bouton. Cela donne au musicien un contrôle étonnement rationnel du phrasé – point de piège mécanique à redouter. Le clavier dispose ses boutons sur deux mains en alternance pour favoriser des arpèges chromatiques et des lignes polyphoniques précises. Les harmonies deviennent accessibles sans acrobaties excessives.

Ce type de concertina attire souvent celles et ceux qui cherchent la clarté d’un instrument "logique" – mais osons dire que cette logique a parfois tendance à lisser la rugosité si chère aux amateurs du style Anglo !

Les anches et le soufflet : Le souffle vital de l'instrument

On ne comprendra jamais rien au concertina si on ignore la fonction vitale des anches libres, ces lamelles métalliques incrustées dans des alvéoles soigneusement fraisées sur les fonds hexagonaux. Quand l’air propulsé par le soufflet traverse ces anches via l’ouverture d’un clapet commandé par un bouton, elles vibrent selon leur longueur et tension. C’est ici que naît la magie : ce subtil déséquilibre entre résistance mécanique et pression variable permet tout le spectre du timbre – du murmure crépusculaire à la secousse grinçante.

La souplesse du soufflet s’avère décisive pour contrôler nuances et attaques. Sur certains modèles artisanaux (ou victimes d'années), un soufflet mal étanche peut ruiner toute velléité expressive… D’où l’obligation d’un entretien maniaque pour préserver cette réserve d’air aussi précieuse qu’un poumon !

  • Anches : génératrices du son par vibration sous pression d'air.
  • Clappets : ouvrent/ferment les passages d'air vers les anches selon le bouton enfoncé.
  • Boutons : actionnent mécaniquement les clappets.
  • Soufflet : module la pression d'air, donc la dynamique musicale.
  • Planches latérales / carcasse : assurent l’étanchéité et influencent (par leur bois) la couleur sonore.

La disposition des boutons : De 20 à 40 boutons, un univers de possibilités

Loin des dogmes rigides, chaque concertina propose sa propre cartographie – du modeste 20 boutons destiné aux répertoires restreints au somptueux 40 boutons taillé pour les harmonies aventureuses. L’Anglo privilégie souvent la configuration Sol/Do (C/G), prolongeant la logique diatonique héritée des harmonicas anciens : chaque rangée correspond à une gamme spécifique, imposant des choix harmoniques parfois cruels mais ô combien stimulants.

L’English multiplie les rangées alternées pour garantir l’accès chromatique intégral ; là encore se révèle la lutte permanente entre ergonomie digitale et ambition musicale. Certains puristes jugent qu’au-delà de 30 boutons sur Anglo ou 48 sur English débute le gaspillage techniciste… Pas faux — sauf si vous comptez explorer tout Satie sur votre cube hexagonal !

Pour qui ose s’abandonner à ses contraintes étroites comme à ses trouvailles inattendues, le concertina diatonique n’est jamais vraiment dompté — il vous tient tout autant que vous croyez le tenir.

Le Concertina Diatonique dans tous ses Éclats : Musiques et Répertoires 🎻

L'âme irlandaise et écossaise : Les incontournables de la musique folk

On croit trop souvent que le concertina diatonique ne serait qu’un faire-valoir dans l’orchestre traditionnel. C’est une erreur crasse ! L’Anglo-concertina, en particulier, s’est taillé une place inébranlable dans le cœur de la musique irlandaise et écossaise, irradiant son timbre incisif lors des reels, jigs et hornpipes. Les airs comme "The Wind that Shakes the Barley" ou "Trip to Durrow" sont indissociables du rebond bisonore du concertina ; c’est là que l’instrument révèle toute sa voracité rythmique.

Des figures telles que Noel Hill, mais aussi Mary MacNamara ou Edel Fox en Irlande, incarnent cette tradition avec un mélange d'humilité féroce et d'innovation sonore. En Écosse, l'instrument est moins prégnant, mais chez certains collectifs il anime les ceilidhs avec une nervosité inimitable.

Anecdote : Je me souviens d’une nuit humide à Galway, assise à côté de John Kirkpatrick lors d’une session impromptue – il oscillait entre patience ironique et extase brute lorsque son concertina jaillissait au-dessus du tumulte flûté. Ce n’est pas un hasard si Karen Tweed envahit le répertoire scandinave avec le même instrument : dès l’instant où le soufflet s’ouvre, les frontières musicales fondent.

Opinion : Il faut être sourd ou blasé pour rester insensible à la puissance émotionnelle du concertina dans ces musiques. Rien n’égale cette immédiateté du cri mélodique, ce sentiment que chaque note pourrait s’effondrer ou éclater sans filet. C’est fragile et totalement brutal… La sincérité poussée jusqu’à son dernier souffle.

Les danses English Morris : Un rythme ancestral plein d'énergie

Si vous cherchez le lien viscéral entre mouvement et musique populaire anglaise, regardez du côté des danses Morris. Dès la fin XIXe siècle, le concertina – surtout Anglo – devient partenaire privilégié des danseurs en gilets bariolés et grelots sonores. Son timbre claquant galvanise les cercles rituels sur le parvis des pubs : sans lui, la fête s’effondre.

Le choix de cet instrument pour accompagner la danse n’a rien d’arbitraire : la dynamique bisonore épouse parfaitement les accents toniques imposés par les pas syncopés du Morris Dance. William Kimber reste LA référence mythique – mais toute troupe sérieuse compte encore son concertiniste attitré.

danseurs English Morris accompagnés d'un concertiniste anglo diatonique

Il existe ici un aspect communautaire rare : jouer pour les Morris Men n’a rien du récital solitaire ; c’est une offrande collective où chaque bourdon sonore porte les cris des spectateurs tout autant que les pieds des danseurs !

Quand le concertina diatonique dialogue avec d'autres instruments

Le concertina n’est jamais aussi percutant qu’au sein d’un ensemble où il dialogue âprement avec violons filandreux, flûtes agiles ou voix indomptées. Il ne s’agit pas seulement « d’accompagner » : le tissu sonore se densifie quand la vibration des anches libres croise celle des cordes frottées ou pincées.

Dans une session traditionnelle bien accordée (il faut s’y astreindre, sinon c’est carnage…), le concertina surplombe parfois sans pitié le mix instrumental si sa justesse fait défaut – mais lorsqu'il trouve sa place dans la polyphonie collective, c'est une alchimie impossible à synthétiser autrement. Un simple jeu d’accords discrets ou de contre-chants suffit alors à densifier toute la structure harmonique de l’ensemble.
- Dans certains groupes modernes on assiste à des alliances inattendues : guitare baryton rugueuse + concertina acidulé = texture brute inédite !
- Attention toutefois : un mauvais accordage ruine tout… Certains puristes affirment qu’il vaut mieux passer deux heures à accorder qu’à répéter (et ils ont peut-être raison).

L’art du concertina réside moins dans la virtuosité solo que dans cette capacité rare à magnifier – ou saboter ! – un paysage sonore collectif.

Comment Choisir et Entretenir Votre Concertina Diatonique ? Guide Pratique 💡

Pour débuter : quel concertina diatonique choisir ?

Démonter les idées reçues, c’est une nécessité : choisir son premier concertina diatonique n’a rien d’une promenade de santé. Pour éviter le naufrage, ciblez l’Anglo concertina (système bisonore) si la musique folk ou irlandaise vous attire : c’est le modèle le plus répandu pour ces répertoires. Les personnes préférant explorer des lignes mélodiques raffinées ou désirant progresser en douceur peuvent s’orienter vers un English concertina (unisonore), même si certains snobinards diront qu’il manque de caractère !

Il est crucial — essentiel, même — de tester l’instrument avant achat : la pression des boutons, la souplesse du soufflet et la justesse des anches libres ne pardonnent aucun compromis. Le site Instruments-musique-celtique.fr propose une sélection honnête pour s’équiper sans tomber dans le piège du gadget importé bas de gamme.

Pour comprendre rapidement les bases de la musique irlandaise sur concertina : apprendre les fondements.

Concertina diatonique d'occasion : les pièges à éviter et les bonnes affaires

N’achetez jamais un concertina d’occasion à l’aveuglette – c’est la meilleure façon de se retrouver avec une ruine sonore. Privilégiez toujours un instrument issu d’une ébénisterie soignée, signé par des marques comme Lachenal ou Hohner.

Points essentiels à vérifier lors de l'achat d'un concertina d'occasion :
- Anches libres : Absence de notes muettes ou fausses ; certaines anches rouillées sont irrécupérables !
- Soufflet : Pas de fuite d’air, coutures solides, pas de déchirure ni « molletonnage » suspect.
- Boutons : Mouvements francs, sans blocage ni jeu excessif.
- Ébénisterie extérieure : Pas de fissure majeure, pas d’humidité persistante.
- Testez-le longuement : toute note qui sonne sans arrêt = réparation coûteuse probable !

Acheter un instrument trop fatigué finit toujours par coûter plus cher qu’un modèle restauré par un artisan compétent…

Le marché : Marques réputées (Lachenal, Hohner) et artisans luthiers

La réputation du concertina ne tient qu’à la qualité de ses fabricants historiques. Lachenal demeure incontournable pour qui cherche un instrument ancien à forte personnalité ; George Jones aussi mérite l’attention mais ses modèles sont plus rares. Parmi les marques modernes, Hohner propose des modèles accessibles (leur D40 déchaîne autant les passions que les moqueries chez les puristes…).
Les véritables trésors proviennent des ateliers d’artisans tels que Colin et Rosalie Dipper : ici règnent soin maniaque et transmission du geste juste – leurs créations surpassent aisément toutes productions industrielles contemporaines.

Pour explorer le marché de l’occasion sérieux comme artisanal : Laboitedaccordeon.fr. Pour approfondir l’art de la fabrication : lire sur la facture d’accordéon.

L'entretien : Préserver la magie sonore de votre instrument

Un concertina mal entretenu devient vite inexploitable, même avec des mains expertes. Dépoussiérez régulièrement avec une microfibre sèche. Aérez après chaque session (jamais dans sa housse hermétique !) et surveillez la bonne tenue des coutures du soufflet. Redoutez particulièrement humidité excessive et grands écarts thermiques — ces fléaux détraquent anches et colle en silence.
N’hésitez jamais à confier votre instrument à un spécialiste pour accorder ou remplacer des parties fragiles (soupapes etc.).

Ne jamais démonter les anches soi-même sans expertise, au risque d'endommager l'instrument.

Où trouver un concertina diatonique ? Boutiques spécialisées et plateformes en ligne

On n’achète pas un concertina au supermarché ! Préférez toujours une vraie boutique spécialisée en instruments celtiques (Instruments-musique-celtique.fr), ou passez par un artisan reconnu pour toute commande personnalisée. Pour l’occasion sérieuse : surveillez Laboitedaccordeon.fr, mais aussi certains forums pointus où musiciens échangent conseils et bons plans. Méfiez-vous sévèrement des annonces trop alléchantes sur les sites généralistes – une arnaque y rôde toujours sous un vernis bon marché…

En Conclusion : Le Concertina Diatonique, un Patrimoine Vivant à Explorer

On pourrait croire que le concertina diatonique est une curiosité attachée au folklore, mais ce serait méconnaître l’écho vibrant qu’il continue de propager dans la chair vivante des musiques populaires. D’Irlande en Angleterre, jusqu’en Afrique du Sud ou même dans certains milieux classiques, il s’impose moins comme un vestige que comme une voix indomptable – capable d’émouvoir ou d’exaspérer, de rassembler ou d’électriser.

Son histoire, inscrite dans chaque soufflet fatigué et chaque bouton jauni, n’est pas seulement technique : c’est une mosaïque d’identités collectives. Le concertina n’a jamais cessé de tisser du lien entre générations et lieux, grâce à cette sonorité unique née de l’alchimie entre anches libres et maîtrise du souffle. Son rôle central dans les sessions folk (notamment irlandaises), les danses Morris ou encore les chants marins, rappelle combien il reste vital au paysage musical mondial [source].

C’est le bouton, modeste et central – pivot mécanique autant qu’emblème symbolique – qui donne à l’instrument toute sa singularité expressive. Osez franchir le pas : écoutez un concertina en live ou laissez vos doigts s’y risquer. Vous découvrirez qu’au-delà des clichés poussiéreux, il y a un monde de chaleur, d’invention et de partage prêt à jaillir sous vos paumes.

concertina diatonique ancien sur table bois ambiance chaleureuse

"Le concertina diatonique n’appartient à personne : il se réinvente avec chaque souffle nouveau et ne se laisse jamais réduire à une simple mécanique. L’essayer, c’est rejoindre la grande famille des rêveurs obstinés !"

Concertina diatonique : tout savoir pour bien choisir votre instrument

Sur le même thème

2020-2025 Media Group. Marque déposée. Tous droits réservés - Mentions