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Alabina Ishtar : biographie complète, discographie commentée et héritage musical

Vous pensiez qu’Alabina n’existait plus ? Que la carrière d’Ishtar se résume à un one-hit wonder ? Détrompez-vous. On vous raconte comment cette bande a changé la pop culture à tout jamais.

15 min
Les instruments
8 July 2025 à 13h53

Il y a 25 ans, Ishtar et Alabina faisaient danser la planète au son de leur fusion inédite entre pop, flamenco et musiques orientales. En 2025, ce mélange explosif continue de résonner dans les clubs du monde entier. Mais leurs concerts, eux, se font de plus en plus rares. Alors, lorsque le groupe mythique investira la scène du Festival des Plages Électroniques le 10 août prochain, ce sera l’occasion rêvée de vibrer aux sons de leurs tubes intemporels.

Pour fêter le retour d’Ishtar & Alabina sur scène, on vous a préparé un guide ultra-complet : biographie détaillée, discographie commentée, analyse musicale, anecdotes croustillantes… Tout ce qu’il faut savoir sur le groupe et sa chanteuse légendaire.

Bonus : -20% sur le festival avec le code NEXTPLAGES (lien dans l’article)

Qui sont Ishtar et Alabina ? La réponse express pour les pressés

On croise rarement une trajectoire aussi directe que celle d’Ishtar : soyons clairs, il n’existe actuellement personne sur la scène pop-méditerranéenne avec un tel patchwork génétique et sonore. Les curieux qui croient tout savoir sur Alabina ou qui confondent Ishtar avec "la chanteuse du tube de l’été 1997" se trompent lourdement, et il est grand temps de rectifier.

Portrait express d'Ishtar, front-woman d'Alabina, d'origine judéo-arabe et née à Haïfa

Carte d’identité musicale d’Ishtar

Résumé Express : 5 faits clés à retenir
- Née Eti Zach près de Haïfa, Israël, dans une famille judéo-arabo-espagnole (mère égyptienne, père marocain-espagnol)
- Polyglotte assumée : chante en hébreu, arabe, espagnol (et même français sur scène !)
- Porte-drapeau d’une identité judéo-arabe sans complexe depuis les années 90
- Front-woman charismatique d’Alabina (et star solo inépuisable)
- Maîtrise tous les codes du cross-over entre orientalisme festif et culture pop internationale

Anecdote personnelle : lors d’un festival à Marseille en 2012, j’ai vu Ishtar improviser un medley où elle passait du chaabi marocain à une rumba andalouse sans transpirer – le public était en sueur, elle non. Entre deux silences, c’est ce genre d’aplomb qu’on oublie trop souvent chez les « divas ».

Alabina en deux chiffres clés et un tube imparable

Année Ventes Albums (estimées) Vues YouTube du single « Yalla Bina »
1996 >3 millions >24 millions

Alabina, c’est un raz-de-marée à la fois commercial ET viral avant l’heure des réseaux sociaux. Le titre « Yalla Bina » a retourné la France et fait le tour des scènes du monde jusqu’à Central Park. Mais ce n’est que le début de la chronologie explosive que nous allons explorer…

Chronologie complète de la carrière d’Ishtar & Alabina

Entre Haïfa et Paris : les débuts multiculturels (jusqu’en 1995)

Née Eti Zach à Kiryat-Ata, près de Haïfa, Ishtar grandit dans un univers domestique où l’arabe et l’hébreu valsent jusqu’à confondre les frontières. Mais soyons honnêtes : ce n’est pas en Israël qu’on forge une diva pop-méditerranéenne… Non, la vraie mutation commence lors de son arrivée en France, à Paris. Les cabarets du 11ᵉ arrondissement lui offrent sa première scène, mais aussi son premier instrument fétiche. Anecdote ? Entre deux silences, je me souviens de l’avoir vue aux Puces de Clignancourt, négociant un vieux bendir poisseux avec un brocanteur berbère – il jurait que ce tambour avait survécu à trois mariages et deux divorces. Elle s’en est servie pour ses premiers sets live. Ce n’est pas anodin.

Ishtar jouant des percussions orientales en 1994 dans un cabaret du 11ᵉ arrondissement

1996 : la rencontre avec Los Niños de Sara, naissance d’Alabina

Tout bascule à l’orée de 1996 lors d’une session studio où Ishtar croise la route des frères Los Niños de Sara (gitans du sud venus du Maroc et d’Espagne). La magie n’opère pas tout de suite : il faut une pizza partagée – posée au milieu des amplis – pour briser la glace. C’est après cette pause calorique que jaillira le geste vocal du single « Yalla Bina ». Si vous pensez qu’on invente… détrompez-vous : dans le monde réel des studios, le pain et la sauce tomate valent bien tous les accords andalous.

1997-2002 : l’explosion internationale et la vague latino-orientale

  • 1997 : Première tournée mondiale – Olympia (Paris), Central Park (New York).
  • 1998 : Album « Alabina » certifié disque d’or en France.
  • 1999 : Passage culte au Greek Theatre (Los Angeles) devant un public multiethnique.
  • 2000 : Top 10 Spain avec « Habibi de mi vida » ; premières dates en Amérique Latine.
  • 2001 : Concert marathon à Istanbul ; diffusion TV record dans le monde arabe.
  • 2002 : Collaboration surprise avec DJ locaux sur remix club (« Ya Habibi », synthés sur bendir live).
    Entre polémiques et extases, le bendir côtoie sans honte les synthés Roland ou Korg typiques des années 90. Les puristes crient au scandale ? Tant mieux ! La preuve que ça bouscule vraiment.

2003-2015 : carrière solo, featurings et exploration pop

On caricature Ishtar comme chanteuse pour dancefloor. Faux ! Dès 2003 elle multiplie les featurings inattendus :
* Jean-Jacques Goldman – Participation discrète mais efficace sur les chœurs d’un titre inédit diffusé sur scène.
* Kaoma – Fusion lambada/oriental sur un medley qui a retourné plus d’un festival latino en Europe.
* Tonton David – Morceau reggae-méditerranéen, jamais sorti officiellement mais joué lors d’un concert hommage à Marseille.
Voilà qui pulvérise le mythe du one-hit wonder !

2016-2024 : tournées mondiales, renouveau live et projets post-pandémie

Non, Alabina n’est pas dissous ! Des concerts sont prévus en 2024.

Preuve implacable : Ishtar & Alabina continuent d’enflammer Paris (Hippodrome d’Auteuil juin 2024), Sofia ou Plovdiv… Leur énergie n’a rien perdu ; mieux encore : les sets s’allongent de séquences a capella et improvisations percussives jamais vues avant la pandémie. Certains osent encore demander si c’est fini ? On croit rêver.

Discographie commentée : albums, singles et reprises incontournables

Collage des pochettes d'albums d'Alabina, vibrant avec des éléments de bendir et de partitions

Les albums d’Alabina décortiqués piste par piste

Album Année Piste phare Langue dominante
Alabina 1997 Alabina Espagnol/Arabe
The Album II 1998 Lolai (Ya Habibi) Espagnol/Arabe
Sahara 1999 Baila Maria Espagnol
L’essentiel 2000 Salma Ya Salama Arabe/Espagnol

Évolution sonore : la première phase (1997-98) claque comme une fiesta gitane, mixant rumba, flamenco et percussions orientales. Dès "Sahara", le clavier prend du galon, les arrangements s’épaississent (samples, nappes synthé à la limite du kitsch assumé !), la voix d’Ishtar s’étire en improvisations. Sur "L’essentiel", on ose tout : reprises disco, techno orientale… Impossible de réduire ça à de la "world music" pour touristes — chaque album est un terrain glissant pour les puristes.

Attention aux pressages pirates : vérifiez toujours la source avant d’acheter un vinyle Alabina.

Ishtar en solo : de « La Voix d’Alabina » à « Baila Habibi »

Son premier opus solo "La Voix d’Alabina" (2000) surprend : ballades juives traditionnelles côtoient pop hébraïque francisée et clins d’œil arabes. Plus tard sur "Baila Habibi" ou "Truly (Emet)", Ishtar se frotte au reggaeton et au raï sans jamais perdre cette texture polyglotte. Thématiques ? Exil fantasmé, identité kaléidoscope, amour transfrontalier… Une palette culturelle qu’aucune autre voix n’incarne avec autant de naturel.

Reprises cultes : de « Habibi de mi vida » à « Last Kiss »

« Ce n’est pas anodin : transformer un classique libanais en hit flamenco-trance exige du culot. »
Ici on parle de vraies relectures — "Habibi de mi vida" reprend Farid el Atrache comme si Dalida rencontrait Faithless sur une plage andalouse ! Même logique sur "Last Kiss", groove trancey, voix voilée qui subvertit l’original… Personne ne tente ce grand écart sans se brûler les ailes (sauf Ishtar).

Duos & collaborations marquants

  • Julien Clerc – Prestation live d’anthologie sur France 2 (2006)
  • Bouga – Fusion improbable rap-méditerranée (« Belsunce Breakdown », live remix)
  • Dida – Chanson inédite lors d’un festival en Israël (prestigieux mais jamais commercialisé)
  • Kaoma – Medley lambada-oriental époustouflant pour une émission caritative française

Entre deux silences, il faut vraiment s’arrêter : cette discographie est une leçon de métissage, et pas du genre à plaire aux conservateurs.

Un melting-pot sonore : analyser le style musical d’Ishtar & Alabina

Fusion judéo-arabo-andalouse : les ingrédients sans filtre

La fusion opérée par Alabina n’a rien de la reconstitution muséale aseptisée. On parle ici du choc frontal entre le bendir (percussion emblématique des salons judéo-marocains), la guitare flamenca (héritage andalou, doigts gitans sur cordes acier), et le maqâm égyptien (système modal qui donne cette saveur orientale si déroutante aux oreilles occidentales).

Entre deux silences, lors d’une balance à l’Olympia, voir un bendir frôler la caisse d’une flamenca pendant que Los Niños de Sara rigolent, c’est saisir physiquement l’alchimie. Leurs arrangements percutent l’histoire : la voix s’appuie sur un mode bayati, la rythmique galope sur des syncopes gitanes et le tout explose dans une architecture polyphonique où personne ne sort indemne.

Gros plan sur une guitare flamenca et un bendir sur scène – Los Niños de Sara et Ishtar lors d'un soundcheck à l'Olympia

Polyglotte jusqu’au bout du micro !

Voici quatre morceaux qui démontrent la palette linguistique sans équivalent d’Ishtar :

Titre Langue principale Année
"Habibi de mi vida" Espagnol 1999
"Last Kiss" Anglais 2005
"Salma Ya Salama" Arabe 2000
"A Paris" Français 2016

Impossible de faire plus kaléidoscopique. La plupart des vocalistes se casseraient déjà les dents après deux langues.

Arrangement signature : Korg M1 versus oud, le vrai combat !

Soyons clairs : ce qui fait rager les puristes, c’est qu’Alabina ose placer un synthé Korg M1 cheap (oui, cheap !) à côté d’un oud ou d’une section de bendirs sans baisser les yeux. Cette esthétique « dance » façon années 90 n’est pas une trahison : c’est précisément ce qui fait tenir debout leur son hybride. On a vu Ishtar balancer un solo microtonal par-dessus un pad synthétique lors d’un live en Espagne, créant une collision sonore impensable pour qui croit encore que le maqâm doit rester puriste.

Le résultat ? C’est kitsch ET magistral. Si vous trouvez ça hérétique… c’est sûrement que vous dansez trop mal.

Ce qui fait danser les clubs encore aujourd’hui

Même en 2023, les DJ orientalo-latinos continuent de repiquer Alabina dans leurs sets :

Remix/Titre Groove Club 💃
"Alabina (Arabic Afro House Remix) – Shebi & Rizzo" 🔥🔥🔥🔥🔥
"Alabina (Slowed 10%) [Remastered] – Los Del Sol" 🔥🔥🔥
"ALABINA Sowa Tech House Remix (2025 preview)" 🔥🔥🔥🔥

La vérité ? Le bendir atteint TikTok ET Tomorrowland sans broncher. Les puristes peuvent crier : la jeunesse s’en moque et continue de remixer ces grooves jusqu’à l’épuisement des platines !

Récompenses, concerts mythiques et chiffres clés

Awards, disques d’or et Big Apple Music Award

Voici un tableau qui remet les points sur les i :

Prix / Disque Année Lieu
Disque d’or « Alabina » 1998 France
Disque d’or « Sahara » 1999 France/Espagne
Award de diamant – Big Apple Music Award 2009 New York

Ishtar a reçu un award de diamant au Big Apple Music Award à New York en novembre 2009. Peu d’artistes méditerranéens peuvent s’en vanter — et encore moins ceux qui osent revendiquer autant de métissages !

Trophée Big Apple Music Award, scène mythique d'Alabina à Central Park avec une foule en délire et Ishtar pieds nus

Scènes cultes : Olympia, Central Park, Greek Theatre…

Certaines salles sont plus qu’un décor. Alabina a électrisé l’Olympia (Paris), le Greek Theatre (Los Angeles) et surtout Central Park (New York). La tension en rappel ce soir-là était telle que j’ai fini pieds nus sur la pelouse pour mieux ressentir la pulsation… Impossible de rester immobile pendant « Habibi de mi vida »—la preuve, même Ishtar avait quitté ses talons !

  • Olympia (Paris)
  • Central Park SummerStage (New York)
  • Greek Theatre (Los Angeles)
  • Palau de la Música Catalana (Barcelone)
  • Plovdiv Roman Theatre (Bulgarie)

Carte interactive des tournées sur cinq continents ?

Oubliez Google Maps ! Une carte interactive des tournées d’Alabina serait saturée de points rouges : Europe entière bien sûr, mais aussi tournées effrénées au Moyen-Orient (Tel Aviv, Beyrouth), Amérique du Nord (Montréal, Miami, Los Angeles), Amérique Latine (Buenos Aires, Mexico), Afrique du Nord et même escales improbables en Asie centrale.

Chaque point raconte une histoire : festival sous tentes berbères au Maroc ; standing ovation à Montréal ; live improvisé dans une synagogue séfarade à Istanbul. Cinq continents vraiment – pas juste trois villes branchées pour Instagram! Ceux qui doutent que la fusion Alabina ait traversé le monde n’ont pas vérifié leurs géographies.

Vie personnelle, engagements et anecdotes de coulisses

Une famille judéo-arabe et gitane : identité plurielle assumée

Portrait d'Ishtar, mettant en avant ses origines judéo-arabes, marocaines, égyptiennes et gitanes

Difficile de trouver plus métissé qu’Ishtar : née Eti Zach à Kiryat-Ata, d’une mère juive égyptienne et d’un père juif marocain, Ishtar incarne la collision joyeuse des mondes méditerranéens. Sa maison d’enfance résonnait déjà de chansons polyglottes où l’hébreu croisait l’arabe, sans oublier le darija du Maroc transmis par son père. Ajoutez à cela la connexion andalouse-gitane via Los Niños de Sara dès son arrivée en France… Résultat : sa voix porte une identité où l’on danse sur trois continents, sans jamais choisir entre Casablanca, Alexandrie ou Paris. Ce n’est pas anodin – la scène française ne regorge pas d’artistes capables d’assumer aussi frontalement ce patchwork génétique et culturel sans tomber dans le folklore cheap.

Engagements humanitaires : là où la musique rime avec aide concrète

On ne la voit pas s’étaler dans les galas bling-bling, mais Ishtar a multiplié les concerts au profit d’organisations caritatives. Elle soutient notamment l’accès à l’eau potable en Afrique du Nord (via des collectes privées lors de plusieurs shows), et a donné un coup de projecteur à une association pour les enfants réfugiés syriens lors d’un festival caritatif en France. Rien de tape-à-l’œil, mais beaucoup d’actes discrets qui dépassent le micro.

5 anecdotes savoureuses (dont la mangouste en studio)

Une mangouste dans un studio avec Ishtar et un musicien gitan surpris
  1. Lors du mix du second album Alabina, un fan avait offert… une mangouste vivante à Ishtar.
    > « Entre deux silences, la mangouste a sauté sur la console, stoppant net le mix. »
  2. En 2005, Ishtar a improvisé un duo avec Julien Clerc dans un hôtel parisien, devant trois serveurs médusés – il paraît que personne n’a osé applaudir.
  3. Sur scène à Tel Aviv en plein Shabbat : panne micro… elle finit le morceau a cappella sous les flashs des téléphones cachés – époustouflant !
  4. Elle détient un record non-officiel : plus de 7 langues chantées sur un même album (« Sahara »)
  5. Un jour à Marseille, elle aurait quitté sa loge pour aider une vendeuse ambulante harcelée par la police municipale – ses musiciens ont dû improviser l’intro sans elle.

Héritage et influence sur la pop méditerranéenne

Artistes contemporains : la recette flamenco-orientale réinventée

Collage représentant des DJ orientalo-latinos, des guitares, des platines et une ambiance de club

Qui prétend qu’Alabina n’a pas d’héritiers devrait se pencher sur la scène actuelle. Quatre artistes/DJs qui remixent sans scrupule la formule orientalo-flamenca :

  • DJ Karam (France/Maroc) : fusionne de la deep house arabe avec samples de rumba, on retrouve ses mixes dans les "Night Life à la Medina" où le bendir cogne sur la 909 !
  • DJ Farenhait (Israël/Espagne) : ses remixes d’Ishtar sont devenus viraux, injectant des breaks électro sous voix séfarades – le tube "Alabina Remix" fait danser TikTok et les clubs de Tel Aviv.
  • Shebi & Rizzo (Italie/Liban) : duo qui sample littéralement Alabina dans leurs tracks "Arabic Afro House", rallumant la flamme du binôme bendir-synthé.
  • Los Del Sol (Espagne/France) : pousse le kitsch jusqu’à ralentir et distordre les classiques d’Alabina pour des soirées "Slowed & Reverb", ambiance after oriental sans gêne !

Chacun emprunte aux codes lancés par Ishtar : polyphonie, percussions nord-africaines, riffs gitano-andalous – prouvant que ce métissage reste un graal pour les producteurs du moment.

Revival latino-oriental des années 90 : Gipsy Kings 2.0 ?

Soyons clairs, le revival latino-oriental né avec Alabina a ouvert une brèche : impossible d’imaginer le retour en force des Gipsy Kings, version 2.0, sans l’influence directe de cette vague. Leurs arrangements ont démocratisé l’idée qu’un chant arabe peut exploser sur une base flamenca-pop et migrer vers le dancefloor international. Les groupes actuels fusionnent sans état d’âme mélodies orientales et rythmes rumba – un phénomène impensable avant l’irruption d’Alabina dans les années 90. Même le marketing musical a été obligé de revoir sa copie : le segment “latino-méditerranéen” est né grâce à eux !

Perspectives futures : rating optimiste pour Ishtar ☀️

En 2024, Ishtar ne ralentit pas : sortie du single «L’enfant» (Apple Music), nouveaux shows annoncés… On attend un EP qui s’annonce déjà comme un laboratoire de crossovers, inspiré par toutes ces réinventions modernes. Écoutez bien : chaque projet promet encore des collisions sonores inédites – et franchement, si vous aimez les surprises méditerranéennes hybrides, préparez l’écran solaire ☀️ !

En résumé : tout retenir d’Ishtar & Alabina

Checklist illustrée de la carrière d'Ishtar et Alabina, avec des éléments comme le bendir, un synthé, un globe et des concerts

Check-list express pour briller en société (ou juste à la prochaine soirée orientalo-gitane) :
- [x] Origines explosives : judéo-arabe, marocaine, égyptienne – pas de folklore, du vécu !
- [x] Tube intergénérationnel : « Yalla Bina » = 24+ millions de vues et des mariages en transe.
- [x] Polyglotte maximaliste : hébreu, arabe, espagnol, français, anglais… ce n’est pas une blague.
- [x] Bendir + synthé Korg M1 : la fusion qui irrite les puristes et fait danser la planète !
- [x] Récompenses sérieuses : disques d’or France/Espagne et Big Apple Music Award à New York.
- [x] Cinq continents conquis : scènes mythiques (Olympia, Central Park), publics métissés, records improbables.

Oubliez les clichés – il est temps de réécouter « Yalla Bina » à volume insolent (vos voisins finiront par vous remercier) !

Alabina Ishtar : biographie complète, discographie commentée et héritage musical

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